Le metaverse est défini comme étant un espace virtuel collectif et partagé. Cette technologie qui tend à devenir le futur d’internet vise à créer une réalité virtuelle physique. Elle allie à la fois les jeux vidéo, les réseaux sociaux, l’e-commerce, des mondes virtuels et immersifs en 3D, mais aussi des places de marché.
Ce concept décrit une version future d’internet et associe la réalité augmentée et les espaces virtuels. Dans le cadre du développement de sa propre économie numérique, on trouve que de nombreux acteurs économiques et géants de la Bourse ont sauté le pas et ont investi massivement dans cette révolution technologique. Meta, anciennement Facebook, a investi près de 10 milliards de dollars pour développer le metaverse. Apple, Microsoft, Nike, Adidas, Puma, Carrefour, L’Oréal, Disney, Gucci, ou encore McDonald’s, ont tous investi massivement dans le metaverse en Bourse.
Ces entreprises et d’autres investisseurs ont déjà versé environ 120 milliards de dollars dans le metaverse au cours des cinq premiers mois de 2022, soit plus du double des 57 milliards de dollars investis sur toute l’année 2021, indique un rapport publié en juin par le cabinet de conseil en gestion McKinsey & Company.
Notons que le metaverse promet d’apporter des innovations dans des secteurs allant de l’éducation au commerce électronique, et pourrait générer jusqu’à 5 000 milliards de dollars d’impact économique d’ici à 2030, selon le même rapport.
Tant que l’utilisation du metaverse n’est pas clairement définie, il sera opportun de se pencher sur la question de la sécurité du réseau ainsi que la confidentialité des activités menées dans ces mondes virtuels. Et donc les enjeux de la cybersécurité.
En effet, certaines entreprises de ce metaverse telles que Meta Quest et Microsoft HoloLens peuvent enregistrer des informations sur les mouvements, l’apparence et l’environnement d’une personne. Les applications de ces appareils peuvent également tirer des données de jeux, de programmes de fitness ou d’autres activités numériques. Mais les utilisateurs ne se rendent pas toujours compte de l’ampleur de la collecte d’informations.
De son côté, la première vice-présidente chargée des politiques publiques de la XR Association (XRA), Joan O’Hara, a exprimé le souhait de son groupe de lever la partie mystère de cette technologie, tout en déclarant que “la vie privée est primordiale”.