La mise en vigueur de la loi sur l’économie sociale et solidaire fait l’objet d’une séance de travail entre le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MEFP) et le ministère de l’Economie et de la Planification.
Les différents responsables des deux ministères ont étudié les moyens d’accélération pour la mise en œuvre de cette loi. Ainsi que la manière d’améliorer ses décrets.
Ils ont pensé également à la simplification des procédures de l’ESS et la publication rapide des textes juridiques s’y rapportant.
Nasreddine Nsibi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a présenté l’ESS comme un véritable levier de croissance inclusive. Et ce en faveur de la création de richesse et d’emplois, notamment pour les jeunes.
Nsibi a évoqué ainsi la capacité de ce secteur à intégrer l’économie informelle dans le cycle de l’économie organisée.
Samir Saïed, ministre de l’Economie et de la Planification, a déclaré de sa part que l’économie sociale et solidaire fait partie des voies visant à faire avancer l’activité économique et à ouvrir de nouveaux horizons aux startuppers et aux entrepreneurs.
Tout en leur offrant un cadre législatif simplifié, un système de gouvernance efficace et des mécanismes incitatifs souples. Et ce, notamment au niveau de l’accès au financement ainsi qu’à celui de l’accompagnement et de la formation.
L’insertion de cette approche de l’ESS dans la vision stratégique de 2035 de la Tunisie et son adoption comme axe prioritaire dans le plan de développement 2023-2025 ne peuvent que traduire la dynamisation de l’activité économique dans le pays et faire de l’ESS un domaine stratégique de création de richesse, a indiqué le ministre de l’Economie.
Notons que la loi n° 2020/30 du 30 juin 2020 relative à l’économie sociale et solidaire définit ces activités comme étant «les activités dont l’objectif principal consiste à fournir des conditions de vie décentes et ayant pour but la cohésion et la stabilité sociale et territoriale pour parvenir au développement durable et au travail décent».