Congestion, retards, attente interminable, … C’est la galère au port de Radès. Pour comprendre les dessous d’une crise qui dure depuis des années, le mois dernier, un classement établi par la Banque mondiale et S&P Global a placé notre Radès national à la 239ème place mondiale.
Pour de nombreux observateurs, le vrai goulot d’étranglement au port n’est autre que le monopole dont jouit la Société tunisienne d’acconage et de manutention, la Stam.
Le gouvernement compte mettre fin à ce monopole. C’est du moins ce que propose le gouvernement Bouden dans un document regroupant les “mesures pour l’amélioration du climat des affaires”. Ce document, encore dans sa version préliminaire, contient pas moins d’une centaine de mesures dans plusieurs domaines.
Pour la logistique, le gouvernement propose d’“introduire la concurrence pour l’activité de manutention dans le port de Radès”. Dans ce cadre, le gouvernement suggère la révision de la gestion de la manutention au niveau du port de Radès en procédant à la restructuration de la Stam, la construction de nouveaux quais et la mise en place d’un nouveau dispositif pour l’exploitation du terminal 2. D’après le document en question, cette mesure devrait prendre effet avant décembre 2022.
Le document réitère le projet de longue date d’extension du port (quais 8 et 9) pour la création d’un terminal II à conteneurs ainsi que l’amélioration de la connectivité du port avec le réseau routier et chemin de fer et la création d’un module de zone logistique de 20 ha.
Aussi, le gouvernement propose de réorganiser le travail dans le port pour assurer la continuité du service 24h/24 ainsi que la séparation entre le trafic roulier et le trafic conteneur.