S’il y a une série qui a fait couler de l’encre ces derniers mois, c’est certainement Squid Game. Grâce à cette série sud-coréenne, Netflix a pu réaliser un bon troisième trimestre au niveau des performances financières. Selon les derniers chiffres disponibles, la fiction a généré 891 millions de dollars pour un coût de production de 21 millions de dollars seulement.
L’idée de la série est simple. Son héros, Seong Gi-hun, se retrouve perdu après son divorce, la perte de son emploi et une addiction aux jeux d’argent qui le laissent endetté et l’obligent à vivre chez sa mère. Lorsque sa route croise celle d’un homme mystérieux qui lui propose de participer à des jeux d’enfants mortels contre une impressionnante récompense en espèces, il décide de participer et lutter pour sa survie. Au fond, cette série ne fait rien d’autre qu’examiner la société et le capitalisme à travers le comportement des acteurs lors de chaque jeu. Depuis son lancement, les spectateurs ont consacré l’équivalent de 188 407 années de leur temps pour regarder la fiction.
Hier, des informations ont confirmé que Netflix envisage une deuxième saison pour la série. Son créateur, Hwang Dong-hyuk, a déclaré qu’elle se poursuivrait sur la plateforme de streaming. L’acteur principal, Lee Jung-jae, devrait garder son rôle.
Cette réussite ne devrait faire qu’amplifier le pari de Netflix qui mise de plus en plus sur les créations internationales. Elle table sur certains pays où la production locale reste assez faible mais de qualité, à l’image de la Turquie. Dans les marchés où la firme a beaucoup investi, comme la Corée du Sud ou le Mexique, elle rachète essentiellement des productions locales, parfois déjà diffusées. L’industrie artistique tunisienne est donc avertie. Plus rien ne lui interdit de s’imposer. Il suffit de miser sur la créativité et le contenu.