Les ressources en énergie primaire se sont situées à 3.8 Mtep à fin septembre 2021, enregistrant une hausse par rapport à la même période de l’année précédente de 33%.
C’est ce que révèle le dernier rapport mensuel en date du ministère de l’énergie.
Cette hausse est due principalement à l’augmentation de la production nationale de pétrole, de gaz et aussi de la redevance du passage du gaz algérien qui a enregistré une hausse de 135% durant les neuf premiers mois de 2021 par rapport à la même période de l’année précédente.
Les ressources en énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 77% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de la redevance du passage du gaz algérien a presque doublé en l’espace d’un an, elle est passée de 10 à 18%. La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1% des ressources primaires.
La demande en énergie primaire a augmenté de 7% entre les neuf premiers mois de 2020 et ceux de 2021 pour passer de 6.8 à 7.3 Mtep : la demande de gaz naturel a augmenté de 4% et celle des produits pétroliers de 9%. Rappelons qu’au cours du mois de mai 2020, le pays a débuté la première phase de déconfinement progressif. La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passée de 45% fin septembre 2020 à 46% fin septembre 2021. Le gaz naturel, qui représentait 54% à fin septembre 2020, a enregistré une légère diminution à 53 % à fin septembre 2021.
En comptabilisant la redevance, le bilan d’énergie primaire fait apparaître, à fin septembre 2021, un déficit de 3.4 Mtep contre un déficit enregistré à fin septembre 2020 de 3.9 Mtep. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 53% au cours des neuf premiers mois de 2021 contre 42% au cours de la même période de 2020. Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 43% contre 38%. Le déficit du bilan d’énergie primaire a baissé de 13% à fin septembre 2021 par rapport à fin septembre 2020, cette baisse est due à l’amélioration des ressources d’énergie primaire.