Dernier jour pour les souscriptions à la troisième tranche de l’Emprunt national lancé par l’Etat pour financer sa fin d’année. Jusqu’au 11 novembre, les montants levés se sont élevés à 523,068 MTND, dont 442,113 MTND de prises fermes par le syndicat de placement.
Lors des deux premières tranches, le Trésor a pu encaisser 1 183, 578 MTND, ce qui fait que le cap des 1 700 MTND est déjà dépassé. Au début du lancement de l’opération, rares sont ceux qui pensaient que l’Etat était capable de mobiliser une telle somme, surtout avec le rythme des adjudications des Bons du Trésor.
Côté type de souscripteurs, nous n’avons pas les détails pour cette troisième tranche, mais il est clair que la physionomie n’a pas changé par rapport aux deux émissions précédentes. Les banques devraient participer indirectement via les organismes de placements collectifs et à travers la mobilisation de leurs clients retail et corporate.
Si cette année l’Etat a pu trouver la solution, il faut maintenant se pencher sur des solutions plus durables. Les OPCVM pourraient souscrire à des emprunts obligataires privés qui financent des investissements et créent de l’emploi au lieu de financer les salaires des fonctionnaires. L’utilisation du peu de ressources disponibles doit être optimisée pour créer une richesse collective qui sera partagée ultérieurement de façon à garantir une croissance inclusive. Mais qui fera cela ? Le gouvernement actuel n’est que provisoire et il s’inscrit plutôt dans l’action alors qu’il faut une autre équipe stable pour penser stratégie.
Vous l’avez donc compris : il n’y aura pas de solutions à moyen terme. Nous allons rester focalisés sur la gestion courante jusqu’à nouvel ordre.