Le Libyan Investment Authority (LIA) a fait des progrès significatifs selon l’évaluation annuelle de 2021, publiée début juillet par Global SWF.
Il s’agit d’un tableau de bord du GSR qui analyse les efforts de la gouvernance, la durabilité et la résilience des efforts des fonds d’investissement appartenant à l’État.
Dans cette évaluation, l’institution dispose d’un score total de 52% dans les indicateurs de gouvernance, de durabilité et de flexibilité, avec une augmentation de 48% par rapport à son évaluation de 4% en 2020.
Ainsi, elle a été classée à la 62e place après avoir été classée 97ème sur une centaine de fonds souverains Leader mondial.
Le rapport mentionne notamment le Libyan Investment Authority comme étant l’un des quatre seuls fonds au Moyen-Orient à avoir réussi à dépasser les 50 %.
Elle a ainsi passé le test GSR de gouvernance, de durabilité et de résilience, après avoir suivi la mauvaise performance des fonds de la région en termes de gouvernance, notamment la flexibilité due aux effets de la crise sanitaire Covid-19. Mais aussi, la baisse des prix du pétrole au cours des douze derniers mois.
Le rapport traitait également du côté positif le LIA comme un exemple de fonds qui ont pris des mesures positives pour résoudre des situations très difficiles. En travaillant avec des analystes, elle a publié une évaluation budgétaire qui assure la disponibilité d’informations suffisantes.
La direction du LIA considère ces progrès remarquables comme l’un des résultats de sa stratégie de transformation et aspire à faire un autre bond en avant lors de la prochaine évaluation annuelle.
Les retardataires restent les fonds du Moyen-Orient, qui sont les moins performants en matière de gouvernance et surtout de résilience.
Seuls quatre fonds ont réussi à dépasser la barre des 50 % : Mubadala et DP World des Emirats Arabes Unis, LIA de Libye et Mumtalakat de Bahreïn.
Au total, 39 fonds échouent au test GSR et certains obtiennent de mauvais résultats : PDG limogés du jour au lendemain, gestionnaires poursuivis pour détournement de fonds publics et crise de gouvernance sont quelques-uns des signaux d’alarme qui sont encore trop courants dans l’industrie.
A noter que les principales conclusions de ce rapport mentionnent que les progrès dans les scores de gouvernance, de durabilité et de résilience sont positivement corrélés avec l’amélioration des performances financières.
Le SWF mondial est une organisation financière lancée en juillet 2018 pour remédier au manque perçu de précision dans la couverture des investisseurs publics, y compris les fonds souverains et les fonds de pension publics.
Elle vise à promouvoir une meilleure compréhension et communication entre les investisseurs mondiaux.