En début de mois, un jeune tunisien a été arrêté et maltraité par la police pour avoir posséder des bitcoins. Aujourd’hui, le gouverneur de la Banque centrale a indiqué qu’il a été touché par cet épisode et qu’il a même été critiqué par sa propre fille.
Marouan Abassi a indiqué, lors d’une session plénière à l’ARP, que cette mésaventure est due au fait qu’il n’existe pas aujourd’hui une loi sur les cryptomonnaies en Tunisie. “Mais cela ne veut pas dire que nous n’avons rien fait”, a-t-il ajouté.
D’après le gouverneur de la Banque centrale, la Tunisie était parmi les premiers pays de la région à mettre en place une sandbox réglementaire pour permettre aux startups tunisiennes d’expérimenter avec cette technologie.
Cependant, le gouverneur de la banque centrale n’a pas vu la nécessité d’expliquer l’absence de texte réglementaire sur les cryptomonnaies ni le silence radio que maintient l’institut d’émission à ce sujet.
D’après le gouverneur, la Banque centrale a besoin d’encore plus de temps pour maîtriser cette technologie “que nous n’avons pas étudiée à l’école” afin de prémunir à tous les dangers.
À cet égard, Abassi a indiqué qu’il y a un grand risque de blanchiment d’argent avec les cryptomonnaies.