Le plan d’action qu’a présenté le gouvernement au fonds monétaire international comprend plusieurs éléments en relation avec la lutte contre la corruption.
Dans ce cadre, le document présenté par le gouvernement, dont Le Manager a reçu une copie, affirme que “le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel de lutte contre la corruption et l’enracinement de la culture de la bonne gouvernance continuent d’être des priorités importantes”.
L’action du gouvernement portera ainsi sur une meilleure gouvernance du secteur public pour en améliorer l’efficacité. Parallèlement, le gouvernement assure qu’une “attention particulière” sera accordée à la promulgation des textes d’application pour renforcer la mise en place de la loi n°2018- 46 relative à la déclaration du patrimoine, l’enrichissement illicite et le conflit d’intérêt dans le secteur public et de la loi n°2017-10 relative au signalement des faits de corruption et à la protection des lanceurs d’alerte.
“La lutte contre les pratiques anticoncurrentielles figure parmi les défis majeurs de la prochaine période”, lit-on dans le document. Les autorités s’engagent ainsi “à réformer la composition des régulateurs” pour favoriser la concurrence et à réviser la loi sur la concurrence et les prix de 2015 afin d’élargir les attributions du Conseil de la concurrence et renforcer son indépendance.
De même, les autorités s’engagent à supprimer davantage d’autorisations préalables à l’investissement dans certaines activités économiques tout en poursuivant la simplification des procédures.