L’étude de Africa CEOs Survey révèle que la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et le Rwanda sont les pays qui paraissent les plus attractifs à l’investissement en 2020.
Pour répondre à la question : « Quels pays africains vous semblent les plus attractifs à l’investissement ? », l’enquête se réfère aux réponses fournies par les chefs d’entreprise africains qui mettent en lumière un indice d’attractivité positif en Afrique. L’étude classifie les pays comme tels: Côte d’Ivoire, Kenya, Ghana, Sénégal, Rwanda, Ethiopie, Nigeria, Maroc, RDC et Afrique du Sud.
L’index d’attractivité vise à donner un aperçu de la volonté d’investissement des dirigeants du secteur privé. Ainsi, il n’est aucunement destiné à analyser les conditions d’investissement ou la facilité de faire des affaires dans les pays en question.
Focus sur l’Index d’Attractivité des Investissements en Afrique
93% des chefs d’entreprise estiment que les recommandations du secteur privé ne sont pas assez prises en compte par les pouvoirs publics, en dépit du fait qu’ils se veulent moteur dans le développement et le changement à l’échelle continentale, poussant ainsi à la diversité dans le paysage entrepreneurial.
Les entrepreneurs interrogés sur ce sujet estiment que les facteurs clé de succès de la croissance et du développement de leur activités sur les 12 prochains mois reposent sur l’importance de la diversification du modèle économique, la considération de la diversification géographique, et l’amélioration de la diversification sectorielle qui va de pair avec la mise en œuvre de l’expérimentation agile (type Proof of Concept).
Les principaux résultats de l’enquête affichent que la situation politique du continent s’est améliorée dans de nombreux pays. Il est à noter qu’avec les nouvelles élections, les transitions politiques pacifiques et les nombreuses réformes publiques engagées, certains freins au développement paraissent persister dans d’autres régions, comme la corruption, l’insécurité et les troubles civils et politiques.
Le poids de la disparité entre pays et régions
L’étude décrit également l’existence de fortes disparités économiques entre des régions à croissance rapide qui sont portées par des politiques de libéralisation, des investissements nationaux et internationaux, ainsi que l’exploitation des ressources naturelles.
Concernant cette thématique, l’étude souligne que d’autres pays sont confrontés à un ralentissement économique exacerbé par des mesures protectionnistes comme l’inflation, le désinvestissement et l’existence des infrastructures insuffisamment développées.
Pour conclure, selon les chiffres de l’enquête, c’est la perception de la situation politique par les acteurs du privé qui semble être assez contrastée et qui se traduit actuellement par la présence de multiples disparités entre pays et régions sur le plan économique, renforçant ainsi la nécessité de coopération et d’harmonisation à l’échelle continentale.