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“Doing Business in Africa’s Borders”: quel positionnement pour la Tunisie ?

3 avril 2020
Dans Business

L’épidémie de Covid-19 est une crise mondiale, et sa réponse l’est aussi. On ne peut envisager une lutte contre la crise sans coordination entre les pays et en s’enfermant sur soi. Pas plus loin que les équipements sanitaires, tous les pays ne les produisent pas forcément. Les chaînes de valeurs régionales doivent plus que jamais attirer l’attention. Il est temps que l’intégration africaine avance. « How to do business in Africa’s borders ? » est un sujet auquel s’intéressent de plus en plus les opérateurs tunisiens.

Comment aider l’entrepreneur tunisien à trouver son chemin pour investir en Afrique ? Telle était la thématique débattue lors d’une conférence-débat organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) de Sousse en présence d’intervenants de haut niveau qui ont eu l’opportunité d’expérimenter le goût de la réussite dans différents marchés africains et qui n’ont pas caché aux entrepreneurs présents à la recherche d’opportunités d’investissements dans les pays africains, leurs échecs et leur force.

Prenant la parole lors de l’ouverture de la conférence-débat « Doing Business in Africa’s Borders », l’ancienne présidente du CJD Sousse, Rim Bouazra, a rappelé l’importance de la thématique débattue par rapport à la conjoncture actuelle caractérisée par des indignations fortes suite au refus du Parlement d’adopter la Loi organique d’adhésion à la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf). Une décision qui demeure sans explication et qui entrave le parachèvement des procédures d’adhésion de la Tunisie à la ZLECAf surtout que la Convention relative de l’adhésion à cette zone ait été signée par la Tunisie le 21 mars 2018.

Mme Bouazra a, à cet effet, mis l’accent sur le rôle que peuvent jouer les institutions et organisations nationales, les investisseurs tunisiens de haut calibre, la société civile ainsi que les médias dans le changement de la situation. Et d’ajouter que tous ces acteurs peuvent faire pression sur le pouvoir politique afin de finaliser les procédures d’entrée de la Tunisie dans la ZLECAf et s’ouvrir ainsi sur un marché fort en potentiel.

Surmonter les difficultés est possible

Partageant le même avis que Mme Bouazra, le président du CJD National, Moez El Ghali, n’a pas caché son mécontentement quant à la décision prise au sujet de l’adhésion de la Tunisie à la ZLECAf. « L’Afrique est ouverte devant la Tunisie avec toutes ces opportunités qui s’offrent à nous et malheureusement, les barrières que nous avons dans notre pays, assez souvent, nous empêchent d’aller vers l’avant, d’exporter et de s’imposer dans les marchés africains », a-t-il expliqué.

Surmonter ces difficultés, selon M. El Ghali, est possible. Les entrepreneurs tunisiens déjà implantés en Afrique peuvent offrir de l’aide, de l’accompagnement et du conseil pour les entrepreneurs en quête des marchés africains. « Ils peuvent désormais les aider à s’exporter et à exporter les produits et le savoir-faire tunisien en Afrique », a-t-il appuyé.

Problèmes d’ordre logistique, bancaire et administratif

Face à l’appui des organisations nationales, telles que l’UTICA, le CJD, la TABC… et la volonté persistante de certains entrepreneurs à la recherche d’opportunités d’investissements dans des pays africains, d’autres problèmes notamment d’ordre logistique demeurent la grande barrière à franchir pour réussir un parcours en Afrique. Une approche qui a été abordée par Ali Ben Yahia, le président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) de Sousse. M. Ben Yahia a expliqué, dans ce cadre, que la volonté des entrepreneurs tunisiens d’investir dans différents pays africains se trouvent toujours contraints par des obstacles sur différents domaines : logistique, bancaire et administratif.

Selon M. Ben Yahia « les entrepreneurs tunisiens qui veulent investir en Afrique ne trouvent pas de banques tunisiennes implantées dans différents pays africains pour leur faciliter la tâche. Elles sont toujours contrecarrées par des procédures administratives accablantes et contraignantes. Les réseaux ferroviaires, aériens et maritimes ne sont pas suffisants pour faciliter le déplacement des hommes d’affaires et le transport de la marchandise ». Et d’ajouter que « tous ces obstacles ne font que frustrer et décevoir l’entrepreneur. Ainsi, on trouve que chaque entrepreneur compte sur ses propres moyens pour instaurer seul un business qui ne pourra réussir qu’après maints échecs ».

Profiter de la COMESA et la ZLECAf

A propos des difficultés et des obstacles qui entravent l’ouverture de la Tunisie sur les marchés africains et les défis que le pays doit relever, le président de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), Taieb Baccouche, a rappelé que « l’Afrique a tracé un objectif à long terme, l’Agenda 2063 dont l’ultime objectif sera de réaliser l’intégration africaine dans différents secteurs et domaines ». Et de préciser que « l’intégration économique et la création du marché africain unique nécessitent la consolidation de tous les efforts pour assurer sa réussite d’où l’importance de l’adhésion de la Tunisie au Marché Commun pour l’Afrique Orientale et Australe (COMESA). C’est un marché de 21 pays, près de la moitié du continent africain, qui s’offre aux entrepreneurs tunisiens ».

Avec des échanges qui ne dépassent pas les 2% entre la Tunisie et les autres pays africains, une révision totale de la stratégie nationale autour de l’investissement en Afrique s’avère une nécessité. « L’Afrique a un potentiel énorme qui n’est pas convenablement exploité », a rappelé M. Baccouche. Et d’ajouter : « La Tunisie est appelée à réviser son infrastructure : les réseaux routiers, les réseaux ferroviaires, les autoroutes, le transport aérien et maritime… ses procédures administratives, à diagnostiquer les difficultés et proposer une stratégie claire et globale afin de dénicher des marchés de grande valeur ajoutée en Afrique ».

Orienter les jeunes est essentiel

Les expériences réussies qui ne doivent leur succès qu’à leurs propres moyens existent mais s’accordent toutes que le soutien de l’Etat est indéfectible pour réussir un investissement en Afrique. Issam Ben Youssef, Directeur SOROUBAT International, a souligné, lors de son intervention, que les jeunes entrepreneurs en quête de marchés africains ont besoin d’être orientés, de leur expliquer les critères d’éligibilité et les moyens pour réussir en terres d’Afrique. Et d’ajouter que « les débuts de SOROUBAT, actuellement présente dans neuf pays et dans différents secteurs, n’étaient pas faciles. Nous avions beaucoup souffert de la législation tunisienne, du manque de soutien du gouvernement, de la rivalité féroce des concurrents bien soutenus par leur gouvernement et qui ont réussi à nous arracher de grands projets en Afrique mais nous n’avons pas baissé les bras. Le fondateur de SOROUBAT, Noureddine Hachicha, s’est installé avec sa famille à Abidjan et a pris les choses en main ». « C’est avec des sacrifices qu’on arrive à réussir ! », a-t-il souligné.

M. Ben Youssef n’a pas hésité, à la fin de son intervention, à conseiller les jeunes entrepreneurs de s’armer d’un bon portefeuille de relationnel capable de leur soutenir dans leur aventure en Afrique, de consulter la TABC qui a la plus grande expertise sur le marché africain et qui peut orienter, soutenir et proposer des idées pour pouvoir intégrer différents marchés africains et finalement à demander conseil auprès des entreprises tunisiennes déjà implantées dans ces territoires.

L’Afrique est la terre des richesses. Elle offre de grandes opportunités commerciales et d’investissements sur un marché considéré par l’OMC « l’une des plus grandes zones de libre-échange dans le monde » estimé à 2.5 milliards de dollars de PIB. La Tunisie ne doit, en aucun cas, laisser fuir de telles opportunités pour réaliser la croissance globale, l’industrialisation et le développement durable.

Tags: AfriqueBusinessComesaTunisieZLECAf
Sana Ouji Brahem

Sana Ouji Brahem

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