C’est en mars 2020 que la Tunisie devrait signer la convention de l’Open Sky avec l’Union Européenne (UE). C’est ce qu’a annoncé le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, qui assure aussi l’intérim à la tête du département du Transport. Notre pays, a-t-il assuré dans une déclaration accordée à l’agence TAP, est prêt à ouvrir son ciel avec l’Open Sky. Il en va de même pour Tunisair.
La signature de la convention, rappelons-le, a pris du retard. En effet, elle n’a pas manqué d’attirer les foudres des syndicats de Tunisair qui considèrent que la signature comme une décision prise unilatéralement et qu’elle s’inscrit dans l’optique de la privatisation de Tunisair. De plus, les syndicats soulignent que la compagnie nationale n’est pas encore prête à faire face à la concurrence qui sera mise en place avec l’Open Sky.
Pourtant, il semble que l’ouverture du ciel tunisien à la concurrence permettrait un gain entre 2 et 3% au niveau du PIB. Des emplois seraient aussi générés, d’autant plus que la destination tunisienne sera valorisée.
Dans une intervention sur Express FM, le Directeur Général de l’Aviation Civile, Kamel Ben Miled, a lui aussi rappelé que l’Open Sky n’aurait pas de conséquences sur Tunisair. Il a aussi souligné que la convention prévoit d’accorder l’exclusivité de l’aéroport de Tunis-Carthage à Tunisair, comme étant la principale base du trafic, pendant 5 ans.