Pour stimuler la création d’emplois et la croissance économique dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), le Groupe de la Banque Mondiale (BM) a décidé d’élargir son programme d’aide technique qui concerne les Très Petites Entreprises (TPE) et les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Il s’agit de leur permettre d’accéder, plus facilement, à différentes formes de financement.
D’une durée totale de cinq ans, le programme de la BM comprend des projets régionaux ciblés, ainsi que des initiatives axées sur les pays de la zone MENA. Plusieurs pays sont concernés, à l’instar de la Tunisie, de l’Algérie, de l’Egypte, de l’Irak, de la Jordanie, du Liban, de la Cisjordanie, de Gaza et du Maroc.
Dans cette optique, les PME et les TPE pourront contracter des crédits plus facilement, et ce à travers le développement des infrastructures des marchés financiers et le renforcement des capacités techniques et financières des intermédiaires financiers. Les femmes entrepreneures seront au centre de ce programme. Elles bénéficieront d’un soutien, notamment, dans le domaine des technologies numériques.
Pour la vice-présidente du pôle Croissance équitable, Finance et Institutions du Groupe de la BM, Ceyla Pazarbasioglu, il faut soutenir les TPME (Très Petites et Moyennes Entreprises) afin de créer des emplois et des opportunités économiques pour les femmes. Ce soutien, permettra également de stimuler l’innovation et “mettre à contribution l’énergie de la jeunesse de manière productive”.
Concrètement, en cette seconde phase du programme du Groupe de la BM, les initiatives seront conçues sur la base des retours d’expérience par rapport à la première phase. Celle-ci a commencé en 2012, pour prendre fin en 2018. Ainsi, dans ce contexte, plus de 5 000 microcrédits ont été décaissés dont 58% accordés aux femmes. On parle, aussi, de 69 000 prêts accordés aux PME (7,9 milliards de dinars), de 336 867 emplois créés et de 18 lois/réglementations promulguées.
Ce programme a profité à 2356 TPME et 100 autres entités. Soulignons, aussi, qu’il a été conçu en partenariat avec les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse.