Parmi les invités présents à l’occasion du lancement de la Sandbox Réglementaire ce mardi 21 janvier 2020, il y avait le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouane El Abassi, dont nous parlions dans un précédent article. Anouar Maârouf était également de la partie. Il considère que le numérique constitue, à la fois, un défi et une opportunité. “Il faut avoir la volonté de s’y investir. La Sandbox permettra aux jeunes et aux différents acteurs de donner le meilleur d’eux-mêmes”, a-t-il déclaré.
Le ministre poursuit en affirmant que le numérique apporte des solutions, notamment au secteur financier. Mais plusieurs problématiques doivent être résolues : comment peut-on gérer les innovations de rupture ? Comment permettre à l’ancien monde – rigide – et de cohabiter avec le nouveau monde – rapide, innovant et non structuré – ? La Sandbox, selon Anouar Maârouf, devrait justement apporter des éléments de réponse.
Dans ce même contexte, le ministre affirme que la Sandbox constitue une opportunité pour les startups innovantes qui veulent se lancer dans le secteur financier. “La plateforme [Sandbox] est un formidable outil de promotion de l’innovation. Il faut la généraliser à d’autres secteurs, à l’instar du transport”, a encore ajouté Anouar Maârouf.
Le ministre, d’autre part, a annoncé qu’une surprise est en cours de préparation. Il a annoncé que, cette année, la première banque 100% numérique verra le jour, et sans agence.