Dans le domaine de la lutte contre la corruption, la Tunisie a franchi des pas non négligeables. Dans son rapport annuel sur le risque de corruption, le groupe anti-corruption TRACE International a classé notre pays 99ème sur un total de 200. De ce fait, d’après cette même source, la Tunisie présente le risque de corruption le moins élevé au Maghreb Arabe.
Le rapport, soulignons-le, classifie les pays en fonction de la corruption que les entreprises peuvent subir. Les risques sont évalués sur la base d’une échelle de 0 à 100. De ce fait, le “0” représente le risque le plus faible. Ainsi, la Tunisie a atteint un score de 52 sur 100. D’après le TRACE International, elle fait partie des pays où le risque de corruption est “modéré”.
Comparée aux autres pays du Maghreb, la Tunisie est bien placée. Elle est suivie du Maroc (121ème), de la Mauritanie (153ème), de l’Algérie (163ème) et de la Libye (194ème). D’autre part, au Moyen-Orient, ce sont les Emirats Arabes Unis qui sont à la tête du classement du groupe TRACE, avec un score de 31/100. Ainsi, les Principautés Arabes atteignent le 29ème rang à l’échelle mondiale. Toujours au niveau du Moyen-Orient, les Emirats sont suivis du Sultanat d’Oman (48ème mondial). Étonnamment, l’Arabie Saoudite fait mieux que la Tunisie dans le monde arabe, puisqu’elle est classée 93ème avec un score de 51/100.
A l’échelle africaine, c’est l’Afrique du Sud qui est en pôle position (55ème mondiale), suivie de la Namibie (72ème mondiale) et du Sénégal (73ème mondiale). D’un autre côté, c’est la Nouvelle-Zélande qui occupe la première place à l’échelle mondiale, suivie de la Norvège, du Danemark et de la Suède.
Il faut noter que la Tunisie, d’après le même rapport de TRACE International, a reculé par rapport à 2018. De fait, notre pays a perdu 11 places. Il était, en effet, 88ème avec un score de 50/100, un an plus tôt.