Le secteur privé est un pilier incontestable de l’économie nationale. Il est, d’ailleurs, au centre du programme d’amélioration des compétences des chambres tunisiennes – Driving Local Development with Tunisian Chambers of Commerce -, élaboré par l’Association Tuniso-Américaine des Jeunes Professionnels.
Lors du second forum des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), le Ministre du Commerce du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Omar El Behi, a affirmé que le programme sera prolongé pour 18 mois supplémentaires, et ce sera en faveur de 3 chambres de commerce situées dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Sud-Est.
Il s’agit, notamment, de développer le rôle des CCI dans les exportations, mais également de soutenir les entreprises, de stimuler la compétitivité régionale et de renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes.
Egalement présent lors du second forum des CCI, l’universitaire Abdelkader Boudriga, qui a souligné que le secteur privé, en Tunisie, représente 60% du PIB, et pas que : il représente 80% des emplois, 60% des investissements et 90% des efforts de financement. Des chiffres qui soulignent son rôle capital dans la conduite de l’économie nationale, d’où la nécessité de le soutenir à travers, notamment, la mise en place d’un cadre légal propice à l’investissement et à l’initiative privée.
Il est également possible d’encourager le secteur par le biais des PPP (Partenariats Publics-Privés). Mais le plus grand problème reste la lourdeur de la bureaucratie dans les administrations publiques. C’est un grand chantier qu’il faut entamer dans les plus brefs délais.