Il s’agit d’une initiative lancée par Thinkers & Doers et l’Association Essaouira-Mogador, dans le but de mener une réflexion autour des enjeux climatiques pour un monde plus égalitaire et pour la paix sociale.
L’édition de cette année, avec la participation de nombreux partenaires et membres, a pour objectif de “proposer des projets à haut potentiel pour lutter contre les changements climatiques et booster l’innovation sociale”, souligne Amandine Lepoutre, présidente de Thinkers & Doers.
Pour cette 2ème édition et durant trois jours, les états généraux plancheront sur le thème de la prospérité pour explorer les leviers disponibles qui permettent d’allier croissance économique et bien-être, performance et paix sociale et bien d’autres sujets…
Au programme, des conférences, des ateliers, des sessions de réflexion qui plaideront pour faire de la prospérité un objectif partagé. Après l’éveil de la conscience, le néolibéralisme ne fonctionne plus. Ne serait-il pas temps de le remplacer par le “capitalisme citoyen” réellement favorable au bien commun ?
Le “capitalisme citoyen” se caractérise par l’éclosion d’un écosystème d’acteurs économiques engagés, une prise de conscience des parties prenantes de ces entreprises qui allient business et performance sociale. Désormais, il est temps de structurer et réguler ce mouvement des entreprises citoyennes sous un même mot d’ordre : la prospérité partagée.
À propos du capitalisme citoyen, il est plus que jamais opportun de réfléchir ensemble en vue de lutter contre le fatalisme environnemental. C’est l’un des sujets qui seront débattus le deuxième jour.
Sur le thème : “Il est encore temps pour l’environnement, les entreprises en ordre de marche pour le climat”, les collectifs de penseurs et d’artistes manifestent leur volonté d’instaurer une coopération entre les entreprises et les pouvoirs publics sur des mesures concrètes, pétitions en ligne… L’appel à la résistance contre le « fatalisme climatique » a été particulièrement fort cette année. En première ligne, les entreprises sont sommées de sortir de leur logique court-termiste et de changer leurs pratiques en profondeur. Mais la grande question est de savoir comment doivent-elles faire évoluer leur modèle afin que les impératifs environnementaux soient respectés ?
Par ailleurs, le cercle “Equality for Growth” sera lancé. Il s’agit de participer à la création d’un accélérateur international et d’un programme de mentorat pour travailler sur un Manifeste de la prospérité pour les entreprises. Et par-dessus tout, rédiger les plaidoyers des entreprises citoyennes qui seront partagées sur une plateforme citoyenne de l’ONU.
De ce fait, les décideurs, ONG, experts, entrepreneurs et grandes entreprises seront ainsi rassemblés à Essaouira pour formuler un plaidoyer commun et prendre des engagements concrets en vue de propager ce mouvement en Europe, en Afrique et dans le monde arabe. Ensemble, ils pourront dresser une liste de solutions permettant l’accélération de ce mouvement, réunies dans un rapport : la Déclaration d’Essaouira.
Ils sont entrepreneurs, porteurs de projets issus de l’économie sociale et solidaire, chefs d’entreprise engagés… Ils sont l’avant-garde d’un nouveau capitalisme et défendent des projets alliant business et impact social. Aujourd’hui, leur vision est celle de construire une nouvelle prospérité autour des enjeux liés au climat, à la lutte pour l’égalité et au progrès social.