La Poste Tunisienne et les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC 2018) ont signé, le lundi 29 octobre 2018 au siège de l’Office national des Postes, une convention de coopération bilatérale. La convention a été signée par Jawher Ferjaoui, PDG de la Poste Tunisienne et Nejib Ayed, DG des JCC 2018.
Cette convention de coopération a pour objectif de consolider le partenariat entre les deux parties dans plusieurs domaines à savoir le soutien financier et logistique afin d’assurer les meilleures conditions de réussite pour cette manifestation.
De plus, la convention comprend aussi la vente en ligne d’un quota de 30% des billets d’entrée aux films par le biais du site www.tikashop.tn ainsi que la vente des billets à travers des guichets dédiés dans 05 bureaux de poste à savoir, les bureaux de Poste Tunis Mohamed 5, Tunis rue Charles de Gaulle, Tunis Thameur, Tunis Hached et le bureau de Poste Tunis République.
Il est à souligner que les Journées Cinématographiques de Carthage 2018 représentent une occasion pour promouvoir davantage les services postaux financiers et numériques offerts au profit des clients de la Poste et des cinéphiles.
Une pause cinématographique
Sur 800 films reçus par le jury, 206 films de 47 pays ont été retenus pour cette édition. Les films seront projetés dans 19 salles de cinéma du Grand Tunis et dans les régions de Nabeul, Sfax, Kasserine et Siliana.
Une ambiance euphorisante transformera non pas la capitale seulement mais aussi le reste du territoire pour devenir un paysage de culture et d’arts. Charmant ainsi un bon nombre de Tunisiens en quête d’évasion. Surtout qu’avec cette édition, 53 concerts animés par 135 artistes ont été prévus, conjuguant ainsi musique et cinéma.
Il est à noter que l’Organisation internationale de la migration est un nouveau partenaire des JCC pour une coopération et une édition sans précédent en Tunisie. Notons que les JCC 2018 se tiendront cette année du 3 au 10 novembre 2018.
En ces temps troubles, marqués par des tensions politiques et sociales, rien ne vaut un répit porté par des vagues d’arts et de culture. L’art unit la population, et comme disait Jean Jaurès : “Il est bien vrai que la beauté de la science et de l’art est consolatrice”.