La réglementation tunisienne impose aux commerçants de réduire les prix de leurs marchandises à la fin de chaque saison (été et hiver). Les dates et les durées des soldes sont fixées par décision du ministre chargé du Commerce. Et d’ailleurs, le ministère de tutelle avait annoncé hier, 18 juillet 2018, qu’il a été décidé de fixer la date de début des soldes d’été pour le jeudi, 2 août 2018.
Selon l’article 3 de la loi N°98–40 du 2 juin 1998 relative aux techniques de vente et à la publicité commerciale : « sont considérés comme soldes périodiques ou saisonniers toute offre de vente ou vente au consommateur faite par les commerçants de produits neufs démodés, défraîchis, dépareillés ou fin de séries, et qui est pratiquée en fin de saison en vue du renouvellement saisonnier de la marchandise par l’écoulement accéléré du produit moyennant une réduction des prix ».
Le Manager s’est entretenu, à cet effet, avec Nafaa Ennaifer, vice-président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) pour nous répondre à la question : quels sont les effets des soldes sur l’économie du pays, sur les entreprises ou encore sur les consommateurs ?
Selon les propos du responsable, les soldes représentent un coup de pouce précieux pour les trois acteurs.
Cette mesure permet aux commerçants de liquider les stocks d’invendus, qui prennent de l’espace et bloquent leur trésorerie. En récupérant les liquidités, le commerçant peut acheter de nouvelles marchandises. Il paye également ses dettes, ses loyers et son personnel. Il s’agit là d’une dynamique qui est créée pour le pays.
Enfin, les soldes contribuent à l’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs tunisiens. Ces derniers peuvent se permettre d’acheter des produits neufs à des prix moins chers.
Notons dans ce cadre, que les prix des articles d’habillement et chaussures n’ont pas cessé d’augmenter depuis la fin des soldes d’hiver, selon l’Institut national de la statistique (INS).