Dans une communication rendue publique par Ciments de Bizerte, hier 13 juin 2016 à la Bourse des valeurs mobilières de Tunis, le PDG Jalel Ben Othman et le directeur financier de la société ont dévoilé les principales informations financières relatives à l’exercice 2017.
Malgré un résultat déficitaire de 29.9 MDT et un chiffre d’affaires de 65.5 MDT, le directeur financier de la société reste optimiste et annonce des lendemains plus fructueux pour Les Ciments de Bizerte.
Côté investissement, le PDG B.Othmane a souligné, non sans satisfaction, l’achèvement des travaux de génie civil du quai ainsi que d’autres projets dont de nouvelles installations pour la modernisation des ateliers de broyage. « L’achèvement du projet du quai signifie pour nous une bouffée d’air après des années d’asphyxie », a ajouté le PDG de Ciments de Bizerte, qui considère que ce projet ouvre la voie vers l’exportation.
L’investissement en question permet, par ailleurs, une meilleure maîtrise des coûts. Notons, par ailleurs, d’après le directeur financier, que les travaux mécaniques et électriques, ont été menés suite à une convention signée en 2013.
L’entreprise a d’autres projets en vue, dont l’acquisition d’une carrière à 30.5 km de l’usine du côté de Ras Angela-Bizerte, une augmentation de production du clincker, ainsi qu’un investissement pour un silo de ciment de 10000 tonnes de capacité.
Sur le plan de l’énergie et de la consommation de combustibles, le PDG a informé le public présent que la création d’une cellule pour l’énergie renouvelable est en cours d’études. « Les éoliennes représentent une vision tournée vers le futur, cela permettra sans doute d’économiser l’énergie et toutes les charges qui viennent avec», a ensuite ajouté le PDG M. Ben Othman.
Pour clôturer la communication financière, le directeur financier a annoncé un résultat négatif d’à peu près 30 MDT. Il a justifié ce résultat par la dévaluation constante du dinar tunisien, puisque une part importante des emprunts contractés sont en devises, ainsi que par la baisse de l’activité et des problèmes d’adaptabilité des nouveaux équipements.