Créée par l’allemand Internet Rocket, Jumia est devenue la première licorne africaine. Sa valorisation a dépassé le milliard de dollars, en février 2016, suite à l’injection de 326 millions de dollars par des investisseurs tels que AXA, Goldman Sachs et MTN.
Aujourd’hui, Jumia fête deux anniversaires : ses 5 ans d’existence, et sa première année depuis son arrivée en Tunisie. À l’échelle continentale, une transaction est réalisée sur la plateforme de la startup … toutes les 3 secondes ! En Tunisie, Jumia dispose déjà de 900.000 visiteurs par mois, pour 300 vendeurs et 12.000 produits. 53% des commandes sont passées via le smartphone !
“Grâce à l’important taux de pénétration de l’internet, Jumia considère la Tunisie comme un des marchés les plus matures de la région, avec un énorme potentiel de croissance”, a déclaré Thomas Poitrineau, directeur général Jumia Tunisie.
Mode d’emploi
La mission de Jumia est de mettre en relation les 3 acteurs de la transaction. Grâce à sa plateforme, la startup offre aux vendeurs la possibilité d’exposer leurs produits aux consommateurs. Ces derniers pourront ainsi profiter d’un large choix d’articles, où qu’ils soient sur le territoir national. Pour relier les deux, des prestataires recommandés par Jumia se chargent du transport des articles et de la collecte des frais (le paiement se fait en cash à la livraison).
“Il y a une énorme disparité en termes d’offre en fonction des villes”, a déclaré le numéro un de Jumia Tunisie. “Notre but est d’offrir plus de choix aux Tunisiens dans les régions intérieures”.
Jumia s’associe à GoMyCode
Afin de favoriser et de faire vivre l’écosystème tech en Tunisie, Jumia a levé le voile sur un partenariat avec GoMyCode visant à soutenir financièrement des jeunes Tunisiens porteurs de projets digitaux innovants pour les aider à accéder à une école de coding, spécifiquement destinée aux jeunes générations.
Le partenariat entre les deux startups consistera en l’octroi de plusieurs bourses d’études par le spécialiste de l’e-commerce à des candidats ayant des projets à porter, mais pas de moyens financiers.
“Dans notre monde où tout va très vite, être informaticien n’est plus suffisant. Les jeunes qui se dirigent vers des carrières digitales ont besoin de davantage de skills, notamment celui de savoir créer un site web, savoir gérer tous les outils digitaux pour booster une start-up ou devenir un freelancer”, explique Yahya Bouhlel, fondateur et CEO de GoMyCode.