Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a lancé l’évènement VERT’DEMAIN, qui s’inscrit dans le cadre du projet ARESSE (Appui à la Recherche et à l’Enseignement Supérieur dans le Secteur de l’Environnement). Ce projet, cofinancé par l’Union européenne et l’Agence nationale de la promotion de la recherche scientifique (ANPR), mobilise un budget de 11,5 millions d’euros sur quatre ans. Il vise à positionner la Tunisie comme un acteur majeur de la recherche environnementale en Méditerranée.
Un appui européen fort à la recherche environnementale tunisienne
Au cœur de cette mobilisation scientifique, le programme Aresse se veut un levier stratégique pour le développement de la recherche appliquée dans le domaine environnemental.
Ce programme vise à stimuler la collaboration entre institutions tunisiennes et européennes, tout en promouvant l’investissement dans des recherches à fort impact écologique.
L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a salué l’importance de ce projet, dont l’enveloppe atteint 11 millions d’euros dans le cadre d’un programme global de 50 millions d’euros dédié au secteur environnemental en Tunisie. Selon lui, il s’agit d’un soutien qui va bien au-delà des équipements et de la formation: il contribue à l’adaptation des compétences des jeunes aux exigences du marché du travail, tout en favorisant une convergence entre les milieux universitaires, économiques et environnementaux.
Des projets concrets pour faire face au changement climatique
Dans le cadre de ce programme, 14 projets de recherche appliquée seront financés à hauteur de 700 mille dinars chacun, impliquant 41 institutions universitaires, 141 laboratoires et environ 150 partenaires économiques. Ce financement vise à produire des solutions concrètes pour atténuer les effets du changement climatique et accompagner la transition énergétique et environnementale du pays.
Mondher Belaid, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a précisé que cette initiative s’inscrivait dans la stratégie nationale de la recherche scientifique, élaborée par le ministère pour répondre aux grands défis climatiques actuels. Il a souligné que seul un appui fort à la recherche appliquée permettra de mettre en place des mécanismes concrets et efficaces pour limiter les effets négatifs liés à la transition écologique.