Les jeunes startups africaines ont marqué le début de l’année 2025 avec brio en récoltant un total de 289 millions de dollars, correspondant à une hausse de 240 % en comparaison aux 85 millions de dollars collectés en janvier 2024. Cette performance représente le meilleur mois de janvier depuis 2019, surpassé uniquement par janvier 2022, le plein cœur de la vague de financements.
Sur les 40 jeunes entreprises qui ont reçu des fonds de plus de 100 000 dollars, 26 ont réussi à attirer plus d’un million de dollars chacune, démontrant une dynamique encourageante malgré une baisse du nombre total d’opérations par rapport aux années antérieures.
Les quatre levées de fonds les plus significatives, qui constituent environ 60 % du montant total, sont issues de ces pays africains : le Nigeria, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Égypte. En particulier, LemFi, une entreprise de technologie financière nigériane, a obtenu 53 millions de dollars pour élargir ses opérations en Europe et en Asie. PowerGen, une société kényane dédiée aux énergies renouvelables, a reçu plus de 50 millions de dollars pour mettre en place des solutions énergétiques décentralisées à travers le continent africain. Naked, une entreprise d’assurance technologique basée en Afrique du Sud, a récolté 38 millions de dollars lors de sa série B pour développer et automatiser sa gamme de produits. Pour finir, Enko Education a levé 24 millions de dollars afin d’élargir son réseau scolaire à travers le continent.
Cette tendance indique une revitalisation de la confiance des investisseurs dans l’écosystème startup africain, en dépit des obstacles économiques globaux. Les domaines de la technologie financière, des technologies vertes et de l’éducation continuent de séduire les investisseurs, indiquant une progression vers des entreprises africaines plus développées et concurrentielles au niveau mondial.
Si cette dynamique perdure, 2025 pourrait représenter un point d’inflexion majeur pour les investissements dans les jeunes pousses africaines, après deux ans de recul.