Pendant les années précédentes, le faible taux de précipitations a éprouvé l’agriculture tunisienne et en particulier le secteur de l’élevage et des fourrages. Plusieurs problèmes ont suivi comme notre dépendance à l’importation pour assurer notre sécurité alimentaire nationale. Lors d’une rencontre nationale organisée le mercredi 12 février 2025 autour du secteur de l’élevage à son siège, l’UTAP a présenté un état des lieux avant d’inviter les différents participants à rechercher les moyens pour améliorer la situation et reconstruire notre cheptel.
Il faut rappeler que les éleveurs tunisiens confrontent les répercussions du changement climatique avec ce que ça provoque comme sécheresse et dégradation des sols. Et selon Faycel Ben Jeddi, professeur d’enseignement supérieur agricole à l’Institut national agronomique de Tunisie, c’est de là qu’il faut commencer en essayant de rétablir la fertilité des sols avec des variétés de fourrages appropriés au sol tunisien et ses spécificités autochtones : des variétés plus adaptées au manque de pluie et à un climat semi-aride.
Une autre solution a été évoquée lors de la rencontre, celle de faire une sélection génétique des meilleures races de bovins pour garder celles qui résistent le mieux à notre climat et qui montrent une plus grande résilience. Le mot d’ordre donné a été durabilité pour cela il faut optimiser les trois axes suivants : des fourrages adaptés au climat, des races génétiquement sélectionnées pour être résilientes et un suivi sanitaire qui obéit à des modèles avérés pour leur efficacité.