La Transparency international, l’ONG engagée contre la corruption a sorti son Indice annuel qui mesure la perception de la corruption dans 180 pays dans le monde. Il faut mentionner que le score comptabilise les moyens de consigner les cas de corruptions, de les arrêter, de les punir et de lutter contre. Un plus haut score signifie une lutte plus efficace contre la corruption.
La Tunisie qui avait obtenu le score de 40 dans le rapport 2023, s’est vu accorder seulement 39 dans le rapport de 2024. Elle surpasse tout de même le Maroc avec un score de 37, l’Algérie avec un score de 34, la Mauritanie avec un score de 30 et la Libye avec un score de seulement 13.
Ce qui a été mis en évidence dans le rapport de cette année c’est le lien direct établi entre la corruption et la crise climatique. Certains décideurs entravent l’adoption des bonnes politiques et pratiques pour privilégier un segment restreint d’intérêts et de personnes, ce qui aggrave la situation et ralentit les efforts pour lutter contre le changement climatique.
Une autre constatation faite par le rapport avance que les pleines démocraties représentées par un segment de 24 pays a eu une moyenne de 73, le groupe des démocraties imparfaites au nombre de 50 pays ont eu une moyenne de 47 et le reste des pays considérés comme des régimes non démocratiques avec 95 nations ont eu une moyenne de 33. Cette segmentation veut associer l’importance du climat politique au contrôle de la corruption.