Selon le Fraser Institute, le Maroc figure parmi les destinations les plus attractives d’Afrique pour l’investissement minier, avec des réserves significatives de cuivre, cobalt et phosphates. Le secteur représente entre 8 et 10% du PIB.
Depuis début février, des consultations publiques sont en cours pour une réforme du code minier en vigueur depuis 2015. Ce projet vise à renforcer l’attractivité du pays en introduisant notamment la numérisation des titres miniers via un cadastre national accessible en ligne. Il prévoit aussi un renouvellement supplémentaire des permis de recherche pour trois ans et la possibilité de sous-traiter certaines activités d’exploration.
L’objectif est d’améliorer la gouvernance, la transparence et l’accès à l’information, tout en simplifiant les procédures d’exploration et d’exploitation. Toutefois, certains acteurs, notamment les petites et moyennes exploitations, estiment que des améliorations restent nécessaires, comme l’autorisation de créer des unités de valorisation sans permis minier. Les propositions peuvent être soumises jusqu’au 15 février 2025, date de clôture des consultations.