Les ministères de l’agriculture et de l’Industrie visent à simplifier les démarches pour les investisseurs souhaitant développer des projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire.
Cette mesure inclut l’allègement des procédures liées aux études hydriques et l’obtention des autorisations nécessaires pour l’utilisation temporaire du domaine public de l’eau. Elle vise également à résoudre les problématiques concernant les validations d’études et les raccordements au réseau de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG).
Ces mesures ont été prises lors d’une session de travail commune organisée lundi 23 décembre 2024. La réunion a été présidée par le secrétaire d’État chargé des Ressources en eau, et le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique. Ont participé à cette session des représentants de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), de la STEG, ainsi que des cadres des deux ministères concernés.
Au cours de cette session, les participants ont présenté les programmes de plusieurs entités, dont la SONEDE, la Société d’exploitation du canal et des conduites d’eau du Nord, et la Direction générale des barrages et des grands travaux hydrauliques. Ces programmes visent à renforcer l’usage des énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire, dans les infrastructures hydrauliques du pays.
Enfin, il a été recommandé d’organiser une réunion dans les plus brefs délais entre la SONEDE, le ministère de l’Industrie et l’Instance générale de partenariat public-privé.
Cette rencontre se concentrera sur deux projets clés: une centrale solaire de 35 MW à Tozeur et une autre de 30 MW à Sfax, toutes deux envisagées dans le cadre de partenariats public-privé.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale visant à promouvoir les énergies renouvelables et à répondre aux besoins croissants en énergie tout en préservant les ressources hydriques du pays.