C’était la question centrale de l’événement éponyme organisé aujourd’hui par la fondation Abdullah Al Ghurair à la Fondation Tunisie pour le Développement.
Cet événement a réuni des experts et dirigeants du secteur autour de trois thèmes essentiels: la lutte contre le chômage des jeunes par l’éducation, l’importance de renforcer les compétences numériques et vertes, ainsi que le rôle crucial des philanthropies et collaborations intersectorielles dans l’éducation et le développement des compétences.
Lors d’un panel intitulé «Les compétences vertes et la voie vers un avenir durable», Danah Dajani, Senior Vice-President de la Fondation Abdulla Al Ghurair pour l’éducation, a souligné trois défis majeurs pour préparer les jeunes à un avenir durable.
Elle a notamment abordé les limites de l’apprentissage traditionnel, le manque d’orientation professionnelle pour les jeunes et la forte inadéquation des compétences face aux besoins évolutifs du marché.
En outre, elle a partagé des initiatives de sa fondation, comme des programmes d’éducation aux compétences vertes et de formation en énergies renouvelables pour les jeunes les plus vulnérables, en collaboration avec des partenaires privés et universitaires.
Était également présent Yahya Bouhlel, cofondateur et CEO de Go My Code. Pendant le panel intitulé «IA et entrepreneuriat: autonomiser les startups à l’ère du digital», a mis en avant l’importance de l’intelligence artificielle pour rendre l’éducation plus accessible. Il a décrit comment l’IA permet de réduire les coûts de formation en assistant les enseignants et en automatisant des tâches comme la correction des projets, ce qui facilite la formation d’un grand nombre d’étudiants tout en maintenant la qualité de l’enseignement.
Bouhlel a aussi mentionné les évolutions futures où chaque métier technique pourrait bénéficier d’outils IA spécialisés, contribuant ainsi à une main-d’œuvre hautement performante et assistée.
Pendant le même panel, Houda Ghozzi, fondatrice et CEO de Open Startup, a souligné pour sa part l’impact de l’IA dans trois secteurs clés: la santé, l’agriculture et l’éducation. Elle a insisté sur l’importance de l’adaptabilité des entrepreneurs pour réussir dans ce domaine, affirmant que l’innovation en IA provient surtout des initiatives individuelles et agiles des entrepreneurs.