La Société tunisienne des arts graphiques est une société anonyme créée en 1951. Son objet est l’exploitation de tous procédés, brevets, dessins, fabrications et montages relatifs à la photogravure, à la clicherie, à l’impression et en général à tout ce qui concerne les arts graphiques. Elle est bien connue auprès des professionnels dans le monde de l’impression.
La société vient de publier ses états financiers pour l’exercice 2022. Ses revenus ont chuté de 75,4%, à 0,666 MTND, provenant de ceux exonérés de la TVA (0,297 MTND en 2022 contre 2,092 MTND en 2021). Les autres produits d’exploitation, essentiellement les loyers, sont restés stables à 0,643 MTND. Les charges d’exploitation ont suivi la tendance, reculant de 57,1%, à 1,293 MTND. L’EBIT s’est établi à 0,017 MTND seulement, alors que les charges financières sont restées à 0,251 MTND. L’année s’est terminée par une perte de -0,186 MTND. Pour cette raison, l’Assemblée générale des actionnaires n’a pas distribué de dividendes.
Le commissaire aux comptes a émis quelques réserves dans son rapport, relatives à quelques points.
Le premier concerne une provision pour créances clients qui se trouve minorée d’une valeur de 0,072 MTND relative aux créances non mouvementées au cours de l’exercice 2022. Par conséquent, le résultat de l’exercice se trouve majoré du même montant.
Le deuxième est lié à la participation dans la société Printer, estimée à 0,144 MTND, soit 96,6% de son capital. La valeur d’usage de cette participation au 31 décembre 2022 est valorisée à 0,073 MTND. Aucune provision n’a été constatée au titre de cette dépréciation. De ce fait, les titres de participation ainsi que le résultat de l’exercice se trouvent majorés du même montant.
Enfin, le résultat de l’exercice se trouve également majoré d’une valeur de 0,003 MTND relative à des provisions pour risques et charges non constatées au cours de l’exercice 2022.
Ces points feront, certainement, l’objet de traitement dans les comptes de 2023, qui attendent toujours.