La Banque centrale libyenne est en pleine crise depuis le mois dernier. La crise a commencé lorsque le chef du Conseil présidentiel basé à Tripoli, Mohammed al-Manafi, a décidé de remplacer son gouverneur, Seddik al-Kabir, ce qui a incité les factions de l’Est à ordonner un arrêt de la production dans les champs pétroliers de Libye pour protester contre cette décision.
Lors de discussions organisées par les Nations Unies, les délégations des assemblées législatives de l’est et de l’ouest de la Libye ont signé un accord visant à résoudre la crise de la direction de la Banque centrale, y compris la nomination d’un gouverneur intérimaire et d’un gouverneur adjoint.
L’accord entre la Chambre des représentants de Benghazi et le Haut Conseil d’État de Tripoli comprend la nomination de Naji Mohamed Issa Belqasem, directeur du département de contrôle monétaire et bancaire de la Banque centrale de Libye, en tant que gouverneur intérimaire, tandis que MoraiMoftahRahel al-Borôssi, qui a assumé le poste de gouverneur adjoint en 2023, continuera d’exercer ses fonctions. L’accord pourrait contribuer à résoudre une crise concernant la direction de Banque et les revenus pétroliers, qui a entraîné une forte baisse de la production et des exportations de pétrole brut de la Libye. Durant septembre, le pays n’a exporté que 400 000 barils par jour, alors que sa production normale est de l’ordre de 1 000 000 de barils.
C’est une bonne nouvelle pour la Tunisie et les entreprises exportatrices qui ont certainement eu des difficultés pour être remboursé tout au long du mois de septembre. La Libye est un partenaire de premier plan pour nous et sa stabilité compte beaucoup, notamment sur le plan économique.