La Chine s’est engagée à renforcer son soutien à l’Afrique, avec un financement de près de 51 milliards de dollars. Ces financements seront orientés vers des projets d’infrastructures avec le potentiel de créer, au moins, un million d’emplois. Le sommet du Forum sur la coopération sino-africaine a effectivement défini un programme triennal pour la Chine et tous les États africains, à l’exception de l’Eswatini, qui conserve des liens avec Taïwan.
Pékin, qui est le plus grand prêteur bilatéral au monde, a manifesté son désir de s’éloigner du financement d’infrastructures coûteuses et de se concentrer plutôt sur la vente aux économies en développement de technologies avancées et vertes dans lesquelles les entreprises chinoises ont investi massivement. Néanmoins, lors du somment avec l’Afrique, le président chinois a déclaré aux représentant de plus de 50 nations africaines que son pays réalisera 30 projets d’infrastructure sur le continent et offrirait une aide financière de 50,7 milliards de dollars.
Outre 30 projets de connectivité des infrastructures, la Chine est prête à lancer 30 projets d’énergie propre, proposant de coopérer dans le domaine de la technologie nucléaire et de s’attaquer au déficit énergétique qui a retardé les efforts d’industrialisation.
Les autorités comptent créer un réseau Chine-Afrique, doté de liaisons terrestres et maritimes et d’un développement coordonné. Les entrepreneurs chinois ont été appelés à revenir sur le continent. Une enveloppe de 29,6 milliards de dollars prendra la forme de lignes de crédit et environ 10 milliards de dollars seront investis par des entreprises chinoises.
Reste à préciser que Pékin n’a pas réitéré sa promesse, faite lors du forum 2021 à Dakar, selon laquelle elle achèterait pour 300 milliards de dollars de produits africains. Elle a seulement annoncé son intention d’élargir unilatéralement l’accès à son marché. La Chine aidera au développement de la zone de libre-échange continentale africaine et de la coopération logistique et financière au profit du développement transrégional en Afrique.
Nous souhaitons que la Tunisie puisse décrocher quelques projets et des investissements, quel que soit le secteur. Nous avons le potentiel d’être attractifs et il y a une dynamique politique ces dernières années d’approfondir la coopération sino-tunisienne. Les prochains jours nous apporteraient plus de détails.