Le premier atelier sur parcours gagnant startups et entreprises à l’ère de l’Open Innovation commence par les idées méthodiques de Zeineb Messaoud (The Dot) autour d’un service sur l’indicatif 216 conçu pour faciliter la transition digitale des PME qui sont en quête de solutions : « L’innovation ouverte est un processus en plusieurs étapes. D’abord, l’identification des challenges pour les définir parfaitement. Puis le lancement de l’appel à candidatures des startups porteuses de solutions. Ensuite, après la sélection des startups, le pitching de leurs solutions. Puis vient le rôle des PME. Soit tester les solutions de ces startups, soit ne les tester qu’après un travail d’affinage de leurs solutions. Lors de la phase d’implémentation de la solution, le duo entreprise-startup décide du plan d’action, des sessions de travail, des visites de terrain… après la signature de la lettre d’engagement. »
Selon elle, la recette est simple : les startups contribuent à créer un écosystème à plus haute valeur ajoutée, plus efficace. Mais elle a un regret : « Je trouve dommage qu’il y ait autant de startups et autant de solutions qui contribuent à améliorer l’écosystème international mais que n’en profitions pas chez nous. L’état soutient cet écosystème via plusieurs mécanismes mais nous avons très peu d’achats publics. »
Chacun déploie alors sa manière d’aider à boucler le cercle de la créativité ; comme Fida Belhaj Ltaief (Future Islands) : « Nous sommes un laboratoire d’innovation spécialisé dans le développement de nouvelles approches pour créer des solutions innovantes et collaboratives ayant un impact sur la société. Notre mission est de donner aux individus les moyens de créer et de co-créer des solutions à leurs problèmes et de les traduire en actions positives à fort impact. Nous aidons nos clients à constituer des équipes d’innovation en leur fournissant des conseils professionnels sur les meilleures techniques, idées, approches et ressources. Nous réalisons également des projets d’innovation pour eux afin de les aider à résoudre leurs problèmes, à répondre à leurs demandes et exigences spécifiques et à avoir un impact sur la manière dont ils exercent leurs activités. »
Afef Boulares (Orange Fab) s’exprime sur sa capacité à gérer la différence : « Notre objectif premier est de créer un partenariat commercial entre startup et une Business Unit d’Orange pour développer votre business, en accélérant votre croissance et votre visibilité. Nous savons très bien que chaque start-up est différente et unique de par son offre mais aussi par son fonctionnement ! L’idée est de vous proposer un accompagnement sur mesure et une offre de service complète. Et le programme d’accélération est 100 % gratuit pour toutes ses offres : réseau International, workshops personnalisés, infrastructure et encadrement, finances, services cloud… »
Rim Tijani (Act’Incube by Actia) s’inscrit dans un modèle d’entreprise engagée et durable dont la gouvernance est le garant. Là où Actia se veut une entreprise à taille humaine respectueuse des équipes, de leur sécurité, de leur santé et de leur développement. Elle est investie localement pour un impact sociétal positif sur ses territoires. Un Groupe en faveur de la formation, l’inclusion, la qualité de vie au travail…. Et son modèle environnemental détermine en profondeur les activités du Groupe, de la contribution de ses solutions et de leurs applications sur ses marchés, en remontant sur les phases amont de conception, de production et de maintenance. Car Actia intègre ses engagements en Développement Durable dans les relations avec ses différentes parties prenantes et en particulier dans le choix de ses fournisseurs. La qualité et la durabilité sont ainsi des points clés dans la qualification et la classification des fournisseurs.