La quête du bonheur est un voyage intemporel que chacun entreprend à sa manière. Une question récurrente dans cette quête est de savoir si l’argent peut acheter le bonheur. Cependant, une nouvelle perspective, émerge de la recherche récente de Harvard Business school, mettant en lumière le rôle essentiel de l’argent liquide dans la réduction du stress quotidien et dans l’amélioration du bien-être général.
Le professeur Jon Jachimowicz de la Harvard Business School souligne que l’argent ne se contente pas d’offrir des luxes comme des dîners somptueux et des vacances de rêve, mais il assure également un calme et un contrôle face aux tracas de la vie. Cette étude révèle que l’argent permet d’éviter les soucis, qu’ils soient mineurs comme éviter une averse en commandant un Uber, ou majeurs comme régler une facture d’hôpital imprévue.
L’impact de l’argent sur le bien-être concerne non seulement les personnes défavorisées mais aussi les Américains aisés qui jonglent avec une économie instable. En 2019, un quart des Américains étaient confrontés à des difficultés financières, une situation exacerbée par l’inflation actuelle et les perturbations causées par la pandémie de COVID-19 sur le marché du travail.
Les recherches de Jachimowicz et de son équipe mettent en lumière la corrélation entre un revenu élevé et une réduction du stress intense, un sentiment de contrôle accru face aux événements négatifs et une plus grande satisfaction dans la vie. Cette relation se traduit par une capacité accrue à résoudre les problèmes rapidement grâce à des ressources financières disponibles.
L’étude souligne également l’importance de l’argent liquide dans la résolution des dilemmes quotidiens. Les personnes à revenu élevé ont tendance à privilégier l’argent comme solution, tandis que les autres se tournent souvent vers leurs proches pour obtenir de l’aide. Cette différence souligne les défis que rencontrent ceux qui manquent de ressources financières et l’impact potentiel sur leurs relations sociales.
Jachimowicz espère que ces recherches inciteront à repenser les stigmates associés à la pauvreté et à promouvoir des changements structurels pour donner à chacun un sentiment de contrôle sur sa vie. Il souligne l’importance de briser la « spirale de la honte » associée aux difficultés financières, en reconnaissant les facteurs environnementaux et sociaux qui contribuent à ces situations.
En somme, ces travaux soulignent la nécessité d’une approche systémique pour garantir que chacun ait accès aux ressources nécessaires pour réduire le stress, accéder au bonheur et avoir un sentiment de contrôle sur sa vie, indépendamment de son niveau de revenu.