Dans le monde des affaires, l’image de réussite et de perfection est souvent valorisée. Cependant, une étude récente de Harvard Business school, suggère que les managers et les leaders devraient envisager de révéler leurs échecs pour améliorer leurs relations avec leurs collègues et favoriser un environnement de travail plus productif et collaboratif.
L’étude a montré que les personnes qui lisent les échecs d’un leader ressentent moins d’envie malveillante et plus d’admiration et de motivation à améliorer leurs propres performances. Cette approche ne ternit pas l’image du leader, tant que celui-ci a déjà atteint un certain niveau de succès.
Les chercheurs recommandent aux managers de partager leurs échecs lors de discussions sur les promotions ou récompenses, afin de paraître plus authentiques et de réduire la concurrence malsaine entre collègues. Cette transparence peut également humaniser le leader et encourager une culture de collaboration et d’apprentissage mutuel au sein de l’équipe.
L’exemple du professeur Johannes Haushofer, qui a publié un “CV d’échecs” détaillant ses nombreux revers professionnels, illustre l’impact positif de l’honnêteté et de la vulnérabilité dans le monde professionnel. Les erreurs partagées peuvent renforcer la perception de l’humilité et de la sympathie, des qualités essentielles pour favoriser un environnement de travail positif et productif.
En fin de compte, être transparent sur ses échecs peut non seulement améliorer les relations interpersonnelles au travail, mais aussi inspirer une culture de croissance, d’entraide et de succès partagé au sein de l’organisation.