L’élite mondiale sera présente au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, qui se tiendra du 14 au 19 janvier sur le thème “Reconstruire la confiance”. L’escalade des tensions géopolitiques et les inquiétudes concernant le commerce mondial au Moyen-Orient pèsent lourdement sur l’événement. Cela s’ajoute aux autres problèmes majeurs – l’inflation, la croissance économique, la guerre en Ukraine, les changements technologiques et la fragmentation du monde – qui seront débattus.
Les personnalités politiques les plus importantes qui devraient être présentes sont sans doute Li Qiang, le premier ministre chinois, et le président français Emmanuel Macron, qui prononceront tous deux des discours spéciaux. Macron est le seul dirigeant du G7 à se rendre dans la station de montagne suisse, alors que l’année dernière, seul l’Allemand Olaf Scholz représentait l’alliance. Certains ont suggéré que les hommes politiques hésitent de plus en plus à participer à l’événement en raison de la crise du coût de la vie et des problèmes qu’ils doivent résoudre dans leurs pays. Joe Biden n’y a pas participé depuis qu’il est devenu président des États-Unis, mais le secrétaire d’État Antony Blinken, le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et l’envoyé spécial du président pour le climat John Kerry seront présents.
Parmi les moments les plus attendus, nous trouvons celui accordé au président argentin Javier Milei qui pourrait faire sourciller l’establishment avec le discours qu’il devrait prononcer mercredi. L’homme de droite qui vient d’être investi a déjà déclenché des manifestations dans son pays contre une série de politiques économiques de choc, notamment une forte dévaluation de la monnaie. Il s’est également engagé à dollariser l’économie et à abolir la Banque centrale.
Parmi les grands noms du monde des affaires, beaucoup seront sans doute impatients d’entendre Sam Altman, PDG réinstallé du fabricant de ChatGPT, OpenAI, qui devrait parler de la sécurité et de la confiance dans la technologie aux côtés de panélistes tels que le ministre britannique des Finances Jeremy Hunt et le PDG de Pfizer Albert Bourla.
Comme à l’accoutumée, des personnalités de premier plan de l’économie mondiale seront présentes, à l’instar de Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, Ajay S. Banga, président de la Banque mondiale, et Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce.
De même, les dirigeants d’organismes internationaux et de groupes de la société civile seront présents en force, notamment António Guterres de l’ONU, Jens Stoltenberg de l’Otan, Tedros Adhanom Ghebreyesus de l’Organisation mondiale de la santé et Tirana Hassan de Human Rights Watch.
En ce qui concerne la Tunisie, les dernières informations évoquent la participation du chef du gouvernement Ahmed Hachani, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, et de la ministre des Finances, Sihem Nemsia Boughdiri. C’est une occasion pour remettre le pays sur les radars des investisseurs mondiaux et envoyer un message positif sur l’avenir du pays.