Les énergies renouvelables ont le vent en poupe ces derniers temps. Réduire le déficit énergétique est aujourd’hui en tête de liste des priorités des autorités. Une conférence portant sur l’énergie photovoltaïque et CSP en Tunisie a été organisée par l’AHK et le Renac pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables. Détails.
« Aujourd’hui, les énergies renouvelables constituent une alternative moins chère et compétitive par rapport aux sources d’énergies conventionnelles, un moteur pour l’emploi et une importante partie des efforts de lutte contre le changement climatique », a souligné Andreas Reinicke, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en Tunisie.
Slim Feriani, ministre de l’Industrie et de l’Energie qui a rehaussé de sa présence l’événement, a levé le voile pour ce qui est du renforcement de la sécurité énergétique et l’amélioration de la compétitivité de la Tunisie. En ajoutant que : «Je suis optimiste tout en restant réaliste. La Tunisie peut devenir un hub entre l’Afrique et l’Europe. Il faut juste qu’on mette de côté nos divergences et qu’on s’unisse pour faire émerger notre économie ».
Le ministre a souligné la nécessité de la réduction du coût de l’énergie et de la logistique régions, grâce au développement des énergies renouvelables. Insistant sur le projet de production de 3500 Mégawatts d’ici 2030, il a annoncé la création imminente de 10 centrales photovoltaïques. En termes de capacité, 4 produiront 1 mégawatt et 6 autres 10 mégawatts. Aussi, ont été lancés des appels d’offres pour la réalisation de 8 centrales d’une capacité de 1000 mégawatts. L’objectif visé est d’arriver à réduire de 30% la demande d’énergies fossiles en 2030.
De son côté, Ibrahim Debbache a déclaré que : « 30 projets ont été identifiés dans ce contexte. Il faut encourager de nouveaux projets dans le domaine de l’énergie renouvelable. On en est à peine à 250 mégawatts d’énergie renouvelable produite ». Enchaînant que la coopération avec l’Allemagne donnera accès à un transfert de compétences et d’expertise ainsi qu’à un transfert technologique. « Bénéficier de l’expérience allemande pour ne pas commettre les même erreurs est une opportunité qui se présente à nous. Il ne faut pas oublier que le secteur d’énergies renouvelables est créateur d’emplois, d’après l’expérience allemande » a-t-il ajouté.
Avec le cours du baril qui ne cesse d’augmenter, et la valeur du dinar qui ne cesse de se déprécier, recourir aux énergies renouvelables semble être la solution pour atteindre la sécurité énergétique. Après le plan d’actions, place à l’action.