STEG International Services, bras international et totalement exportateur de la STEG, a publié hier ses états financiers 2022. Les comptes montrent un bénéfice net de 2,440 MTND contre 1,008 MTND en 2021, une hausse de 142%.
La société a réalisé un chiffre d’affaires de 142,868 MTND, en hausse de 19,9% en glissement annuel. La part des revenus export s’élève à 95,9%. Les projets qui ont rapporté le plus sont implantés en Tanzanie (53,978 MTND), en Guinée (36,326 MTND), au Cameroun (13,454 MTND), en Ouganda (11,999 MTND) et au Togo (10,161 MTND). Sur le marché local, le chiffre d’affaires le plus important a été enregistré avec Sergaz (5,241 MTND).
Les charges d’exploitation ont également progressé au même rythme, augmentant de 19,8% à 135,877 MTND. L’EBIT s’est établi à 7,017 MTND contre 5,746 MTND en 2021. L’EBITDA a totalisé 10,125 MTND, en amélioration de 37,5% par rapport à 2021.
Même hors exploitation, le résultat financier 2022 est de 2,506 MTND contre 1,115 MTND l’année d’avant, profitant de la hausse des taux.
STEG International Services n’est autre qu’un exemple supplémentaire qui prouve que les entreprises publiques tunisiennes peuvent retrouver le statut de sociétés profitables. A condition de changer de mode opératoire, avec une plus grande implication du secteur privé.
Si nous regardons le tour de table de STEG International Services, la STEG n’en a que 35% du capital. Nous y trouvons aussi le bureau d’études IDC, Studi et SCET Tunisie, chacun détenant 10% du capital. Il y a aussi la BTE Sicar (6%), la STB (6%), la BTK (5%) et d’autres personnes physiques (18%).
L’ordre du jour de la prochaine Assemblée générale ordinaire n’a pas été publié, mais nous pensons que les actionnaires auront droit à une belle distribution de dividendes.