Célébrée chaque année partout dans le monde, la Journée mondiale de l’eau est créée sous l’impulsion des Nations unies pour sensibiliser toute l’humanité à l’importance de l’eau et également à la situation des personnes privées de l’accès à l’eau potable salubre… un droit fondamental. Par ailleurs, aujourd’hui, le changement climatique nous oblige à repenser notre façon de préserver l’eau.
Pour cette occasion spéciale, la Cité des sciences à Tunis se propose de célébrer cette journée le dimanche 19 mars en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, le Centre des recherches et des technologies des eaux (Certe) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Cet événement a pour but d’encourager les gens à préserver cette ressource précieuse et à agir au quotidien pour changer leur manière d’utiliser, de consommer et de gérer l’eau.
Pour animer cette manifestation, des scientifiques, des experts et des professionnels en matière d’indicateurs nationaux sur l’eau seront présents autour du thème de la gestion des ressources en eau, la productivité de l’eau et la gestion de la demande, de l’offre et de la protection des ressources naturelles.
D’autre part, une exposition itinérante est au programme, organisée dans le cadre du projet MedWayCap, à l’initiative du centre euro-méditerranéen pour le développement durable en Italie.
De plus, plusieurs ateliers scientifiques seront organisés pour vulgariser le cycle de l’eau, accompagnés d’une vidéo pédagogique relatant le voyage de l’eau dans la nature, ses transformations physiques, ses secrets et l’eau virtuelle.
Mais la question qui intrigue est la suivante: “Quelles solutions mettre en œuvre face à la pénurie d’eau afin de ne laisser personne au bord du chemin?”.
Rappelons que l’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’eau est de soutenir la concrétisation de l’objectif de développement durable n°6 (ODD: eau propre et assainissement) qui vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement à l’horizon 2030. Il serait donc urgent de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau.