L’obtention d’un diplôme d’études supérieures est censée améliorer les chances des jeunes à s’intégrer sur le marché du travail. En Tunisie, cette équation semble en panne; alors que le taux de chômage global dans le pays est de 15.2% à fin 2022, celui-ci atteint les 24% pour les jeunes diplômés.
Bien évidemment, tous les diplômes ne se valent pas.
Du côté de l’Institut supérieur des études commerciales de Carthage, par exemple, la part des diplômés qui sont en quête de travail n’est que de 3%. C’est ce qu’a annoncé Hassan Mzali, directeur de l’institut, à l’inauguration du Forum de l’Université qu’a abrité hier la Chapelle de l’IHEC.
Ce chiffre émane d’une étude réalisée par l’institut auprès de ses alumni.
L’étude a également révélé que 3% des anciens étudiants de l’IHEC sont en train de monter leur startup, alors que 10% “ont préféré partir à l’étranger”. La grande majorité des diplômés de l’école de commerce, soit 84%, sont “en activité professionnelle”, a expliqué le directeur sans donner plus de détails sur la nature des activités qu’ils exercent.