Depuis des décennies, le secteur d’importation des véhicules cherche à répondre à une demande qui va crescendo. Mais, le maintien du système de quotas, véritable épée de Damoclès pour les concessionnaires, en ralentit toujours l’activité.
La question est sur toutes les lèvres. A quand la libéralisation ? La levée de ces limitations, repoussée sine die par les différents gouvernements post-révolution, est aujourd’hui la doléance numéro un des importateurs.
Les concessionnaires automobiles appellent à la libéralisation du secteur. Une libéralisation logique et attendue puisqu’elle faisait partie du programme de libéralisation des différents secteurs de la distribution. Le secteur officiel veut évoluer dans un marché ouvert où seule la concurrence prévaut.
En 2010, 60.000 véhicules ont été importés via le marché officiel.
Cela signifie une meilleure qualité de service, des prix maîtrisés en faveur du client, l’accélération de l’investissement dans les régions et création d’emplois.
Aujourd’hui, la situation n’a pas changé d’un iota : l’affectation des quotas se fait par concertation entre les différents opérateurs. Cette situation s’est accompagnée d’une baisse sur le marché officiel. En 2010, 60.000 véhicules ont été importés via le marché officiel.
Ce volume a ensuite été revu à la baisse pour des raisons essentiellement économiques avec la promesse de revoir la situation et d’envisager surtout de manière sérieuse l’ouverture du marché ultérieurement. Pourtant, plusieurs réunions ont été tenues avec les autorités de tutelle. Des avancées ont été constatées au grand espoir des concessionnaires mais les remaniements ministériels n’ont pas arrangé les choses.
Aujourd’hui, une nouvelle date pour la libéralisation du secteur est avancée, en l’occurrence 2017. En attendant, c’est le marché parallèle qui prend la relève pour répondre à la pénurie sur le marché officiel.
Évoluant dans une conjoncture jugée délicate, les concessionnaires ne lésinent pas pour autant sur les moyens pour développer davantage le secteur. Ils multiplient les investissements dans le développe ment du réseau et la gestion de la relation client. Sur ce dernier point, le service après- vente revêt une importance cruciale.
Certes, l’achat de voitures est un acte préalablement mûri. Mais ce n’est que lors de “l’après-vente” que l’acheteur fait véritablement connaissance avec la marque. Sur ce point, les concessionnaires sont unanimes. En témoignent les investissements consentis à cet égard.