De retour après les vacances de fin d’année, les employés du géant canadien du commerce électronique Shopify ont découvert que l’entreprise a établi une nouvelle règle: une interdiction à perpétuer des réunions avec plus de deux participants.
Aussi, aucune réunion ne peut être programmée le mercredi et les grandes réunions de plus de 50 personnes ne peuvent désormais se tenir que le jeudi et dans la limite d’une réunion par semaine.
Et cerise sur le gâteau: les dirigeants de l’entreprise encouragent les salariés à refuser de participer aux réunions et à se retirer des grands groupes de discussion internes.
L’objectif de ces mesures doit être clair pour toute personne qui a eu le plaisir de participer à une réunion en entreprise: améliorer la productivité des salariés et éviter de leur faire perdre du temps.
Shopify n’est pas la première entreprise à mettre en place de telles mesures: Meta, la maison mère de Facebook, Clorox et Twilio ont toutes instauré des “journées sans réunions”. Ce mouvement est la réponse à la prolifération des réunions dans le monde professionnel; aux USA, par exemple, les salariés ont passé en moyenne 18 heures de réunions par semaine.
Et ces réunions sans fin peuvent coûter encore plus que du temps perdu: “Des réunions mal gérées peuvent également nuire à l’engagement des employés et même renforcer leur intention de démissionner”, selon Steven Rogelberg, professeur de sciences organisationnelles, de psychologie et de gestion à l’Université de Caroline du Nord à Charlotte dans une interview accordée à Bloomberg.
Shopify a déclaré qu’un bot servira d’exécuteur de la politique, rappelant aux organisateurs de réunions les nouvelles règles à partir d’aujourd’hui, 5 janvier 2023.