L’Agence française de développement fête ses 30 ans en Tunisie. A cette occasion, l’Insat a accueilli, l’espace d’une journée, diverses activités: panels, startup village, et la participation de la tenniswoman Ons Jabeur, ainsi qu’un concert pour clôturer la journée sur une note festive.
Le communiqué de presse évoque l’état des lieux et les objectifs de cet événement. “Une collaboration [entre l’AFD et la Tunisie] qui a vu le jour en 1992 et qui, depuis, a donné lieu au financement de 200 projets représentant 4 milliards d’euros d’engagements depuis trente ans (dont un milliard d’euros sur les 6 dernières années). En plus d’une coopération et d’un soutien sans faille dans la transition économique, sociale et écologique tunisienne”.
De plus: “C’est au sein de l’Insat (Institut national des sciences appliquées et de technologie) et entouré des générations futures de la Tunisie que le Groupe AFD, composé de l’Agence française de développement, de Proparco, d’Expertise France et de Digital Africa, a choisi de célébrer cette occasion. Une journée complète d’activités intitulée «30 ans d’actions en faveur de la jeunesse et de l’entrepreneuriat en Tunisie» et dédiée aux jeunes étudiants et entrepreneurs a été organisée ce mercredi 7 décembre 2022”.
Une formation aux multiples niveaux
Lors du premier panel sur le thème “Evolution de l’offre de la formation d’ingénieurs en Tunisie”, les ingénieurs tunisiens ont été loués pour leurs compétences techniques, ou hard skills. Cependant, avec le marché actuel du travail, les hard skills pourraient être accompagnés d’une meilleure formation en soft skills, ou compétences transversales en français. D’autres éléments, tels qu’un meilleur équilibre des ratios hommes/femmes, la mixité sociale, le renforcement de la vie associative et la multiculturalité sont des objectifs à atteindre pour les prochaines années.
Moncef Boukhtir, ministre de l’Enseignement supérieur, a appelé à accélérer la transition des établissements d’enseignement. Le statut actuel majoritaire, les établissements publics à caractère administratif, pourraient être davantage mutés vers le statut d’institut public à caractère technologique. Six établissements tunisiens ont déjà effectué la transition. Cela a énormément facilité la gestion de l’établissement, de l’enseignement et des étudiants.