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Interview avec Ahmed Bouzguenda, DG de SBF et président de l’IACE

17 décembre 2018
Dans Eco, Executives, Managers



Ahmed Bouzguenda, DG de SBF et président de l’IACE

Propos recueillis par Sahar Mechri


Il a la passion du travail poussée jusqu’à son paroxysme. Et le patriotisme chevillé au corps. Point d’autres préoccupations sinon celles d’aller constamment de l’avant et de se hisser à chaque fois sur de plus hauts paliers de réflexion. Et d’action. Il n’y a, dira Ahmed Bouzguenda de son air calme mais déterminé, que les idées pour faire bouger les lignes et faire avancer les choses.

Son crédo : s’inscrire dans le mouvement et se projeter vers un avenir qui porte la marque de la quatrième révolution industrielle et technologique dont on perçoit les premiers effets sur les économies les plus avancées voire dans les pays en émergence rapide.


C’est déjà un long parcours malgré votre jeune âge !

Je suis né en 1966 à Sfax. Je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie civile de l’INSA de Lyon et d’un MBA délivré par l’Université de Vermont aux Etats-Unis d’Amérique. C’est une fierté pour moi de représenter la troisième génération des ingénieurs dans ma famille, nés Bouzguenda.

Ce n’est qu’en 1992 que j’ai entamé officiellement ma vie professionnelle en intégrant le groupe Poulina, et ce, pendant presque deux ans, avant de poursuivre mon parcours, en tant qu’ingénieur des travaux, dans notre entreprise familiale, la SBF (Société Bouzguenda Frères) spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics.

Après près de 10 ans de vie professionnelle, j’ai été sollicité pour le poste du président de l’IACE. Une fonction que j’occupe depuis 2012 jusqu’à nos jours.

D’être à la tête de l’IACE, cela raisonne comme une véritable consécration ?

L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises est un think tank économique et surtout indépendant. Sa principale caractéristique demeure dans sa composition. Il est, en effet, l’un des rares think tanks dans le monde dont les membres sont des chefs d’entreprises. Habituellement, les grands Think Tanks, connus mondialement, sont généralement des machines à produire des études et des recommandations non pas par des chefs d’entreprises mais plutôt par des académiciens, des experts et des professionnels.

Cette caractéristique a directement influencé notre mode de travail, puisque la publication d’une recommandation se fait toujours par rapport à l’impact de cette dernière sur le quotidien du chef d’entreprise. Question de réussir à toucher leurs préoccupations et leurs soucis professionnels.

Dire que vous êtes un Think Tank dont les acteurs majeurs sont des chefs d’entreprises ne conforte pas de l’image d’un “Syndicat de patrons” ?

Notre principale distinction d’un “syndicat de patrons”, c’est que nous, à l’IACE, nous ne défendons ni une corporation particulière, ni une cause particulière. Au contraire, quand on cible un sujet, on l’aborde d’une manière générale. On n’a jamais parlé d’un secteur en particulier, nos sujets sont plutôt transversaux.


Parlons entreprise. Pensez-vous que le dirigeant tunisien d’aujourd’hui est prêt à se dissocier de la propriété ?

En réalité, il ne se dissocie pas car il est toujours appelé à produire mais c’est la transformation digitale axée sur l’amélioration du process et les relations avec le client qui vont transformer le business modèle. Le fabriquant ne sera plus, donc, le seul à détenir la chaîne logistique.

Dans l’environnement des affaires, quels sont pour vous les défis les plus urgents ?

Libérer la filière de l’énergie renouvelable et surtout donner au secteur privé la possibilité de produire dans ce secteur; améliorer l’infrastructure numérique, portuaire et routière et, enfin, assurer la stabilité politique — c’est primordial pour installer un bon climat d’affaires.


On arrive à SBF, le groupe que vous dirigez, comment vivez-vous la situation après la Révolution ?

SBF est une entreprise de bâtiment et des travaux publics donc nous dépendons totalement des travaux lancés par l’Etat. Après la Révolution, plusieurs marchés ne sont pas exécutés d’une manière normale et logique. En effet, l’Etat était incapable d’assurer les expropriations dans les temps et dans les délais impartis. C’était difficile de raisonner les sit-inneurs en colère qui viennent bloquer les travaux et les chantiers en criant leur désaccord sur certains tracés.


A cause de ces problèmes, nous avons eu beaucoup de dégâts matériels. Notre installation a subi des casses, d’autres matériels ont été volés ou portés disparus. Cela a, certes, eu un impact sur la continuité du chantier et en conséquence sur la productivité de tout le secteur.

L’administration publique est également l’un des obstacles qui nous a contrarié. On a fait face à des directeurs qui refusent de prendre des décisions par crainte d’être poursuivis ultérieurement et choisissent de léguer cette responsabilité à la direction générale. Une telle attitude ne fait que retarder davantage l’avancement de nos projets.

Tous ces problèmes font que tout le secteur, malgré l’importance des travaux qui lui sont confiés, peine à décoller.

Vous êtes assez présent à l’international notamment en Afrique. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

La SBF était présente en Afrique mais actuellement elle est plus concentrée sur la Libye. Malheureusement en raison des événements qui déstabilisent ce pays, nous avons enregistré plusieurs dégâts notamment au niveau du matériel. On a eu du matériel volé, cassé, bombardé. Et puis il y a eu également des factures non payées. Nous sommes à presque trois millions d’euros de pertes sur la Libye.

Cela dit, notre expérience en Afrique était axée essentiellement sur la Mauritanie et le Bénin. Malheureusement les procédures administratives nous ont largement contrarié. Transférer de l’argent ou ramener du matériel n’était pas facile. Ces obstacles nous ont causé de grandes pertes de temps et d’argent.


Quelle est votre feuille de route actuelle ?

Essentiellement de consolider notre position sur la Tunisie avec une bonne réputation en termes de délais dans l’exécution de nos travaux, en termes de satisfaction de nos clients et à travers la sécurité que nous offrons sur nos chantiers.

Notre objectif est également d’améliorer notre productivité par des améliorations du process et des recherches, et ce, dans le but d’occuper une bonne place tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle internationale.

Y a-t-il des projets dont vous êtes fiers ?

Evidemment que nous avons des projets qui donnent beaucoup de fierté aussi bien à l’entreprise qu’à nos employés. Nous sommes fiers d’avoir décroché le projet de la finition de la Cité de la Culture.

Nous avons également exécuté une partie de l’autoroute Sousse-Sfax et maintenant nous sommes en train de travailler sur l’autoroute Ras Jédir-Ben Guerdane. L’ambassade américaine à Tunis et celle à Rabat nous ont également fait confiance.

Nous travaillons actuellement sur la station de dessalement de Djerba, les centrales électriques de Radès, de Sousse et de Ghannouch. Nous construisons actuellement, clés en mains, l’usine phosphorique à Mdhila au profit du Groupe Chimique.

Autant vous dire que nous ressentons une grande fierté.

Tags: FeaturedInterviewSuccess Story
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