La part des actions dans les comptes épargne en actions, CEA, peut descendre jusqu’à 60% alors qu’elle était jusqu’alors limitée à un minimum de 80%. Un changement pareil a été apporté aux fonds communs de placement collectif qui peuvent désormais utiliser jusqu’à 40% de leurs actifs pour l’acquisition de bons du Trésor assimilables ― contre seulement 20% auparavant.
Ces changements ont été apportés par deux décrets présidentiels parus dans le Jort du 8 juin dernier.
D’après l’analyste financier Bassem Ennaifar, ce changement permettra à l’État d’accéder à un pool plus important de fonds. Cela pourrait en revanche avoir un impact négatif sur le marché boursier.
Le Compte Epargne en Actions est un placement à long terme orienté vers le marché boursier. Les sommes déposées dans le CEA sont investies en actions admises à la cote à hauteur minimale de 80% avant la parution du nouveau décret. Le reliquat étant investi en Bons du Trésor Assimilables (BTA) ou en Parts d’Organismes de Placement Collectifs en Valeurs mobilières (SICAV et FCP).
Ouvrir un CEA vous permet de déduire de votre revenu imposable la somme investie dans ce compte avec un plafond de 100 000 dinars par an et dans la limite du minimum d’impôt.
Les sommes investies (ayant bénéficié de l’avantage fiscal) doivent demeurer dans le compte pendant une période de cinq ans à partir du premier janvier qui suit l’année de l’ouverture du CEA.