Lors de l’événement de lancement de l’IPTIC, Nasreddine Nsibi, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, s’exprime sur des questions d’actualité.
Au sujet de l’IPTIC, il précise: “La force des projets reposant sur les TIC est leur capacité d’internationalisation. Il n’y a pas de critères d’éligibilité en particulier. Il s’agit d’accompagner les porteurs de projet pour permettre la création d’emplois”.
Concernant la décision de grève du secteur public, il explique: “Nous devons dialoguer ensemble et discuter tous les points. Il faut se mettre d’accord sur la stratégie globale. Le gouvernement est d’accord au sujet de certains points. Nous travaillons à fournir les produits essentiels, avec les questions de l’inflation et de la guerre russo-ukrainienne, qui sont devenues prioritaires par rapport à d’autres sujets”.
A propos du FMI, Nasreddine Nsibi appelle à un échange et à un dialogue entre toutes les parties: “Nous avons des lectures complémentaires avec l’UGTT. Celle-ci a étudié le projet du gouvernement de la Tunisie proposé au FMI. Nous souhaitons parvenir à un résultat équilibré et en accord avec toutes les parties. Il n’y a pas de décisionnaire unique. La Tunisie a dix ans de problèmes économiques accumulés. Les institutions publiques sont en difficulté depuis dix ans, la production a diminué et s’est arrêtée même pour certains secteurs”.
Il conclut: “Si le FMI nous fournit les financements, nous pourrons remettre sur pied l’économie tunisienne et devenir autonomes. Les experts du FMI ont publié un communiqué concernant leur décision pour la Tunisie: selon eux, le projet du gouvernement est applicable, mais il n’est pas possible de revoir à la baisse les salaires et la caisse de compensation”.