Les beaux jours sont de retour. Le COVID-19 connaît une accalmie. Les festivals ont rouvert, les bars également, et les soirées s’animent. Cependant, les réseaux sociaux fourmillent de photos inquiétantes : des mollets, épaules, bras ou cuisses, souvent de jeunes femmes, sont couverts de piqûres. Suite à ces piqûres, des symptômes tels que la perte d’équilibre, la somnolence, les troubles visuels, les vomissements et la perte de conscience peuvent être ressentis.
Il s’agit du phénomène de needle spiking, ou dopage à la seringue. Il a lieu dans les lieux animés, tels que les bars, concerts ou festivals. Les médias ont commencé à évoquer le sujet dès octobre 2021 pour le Royaume-Uni et l’Irlande, et les médias français et belges ont également communiqué sur ce phénomène durant les mois d’avril et de mai 2022. Il n’y a pour l’instant pas de communication sur des cas ayant eu lieu en Tunisie.
La prudence est de mise. L’empoisonnement par les boissons est un phénomène bien connu, mais la particularité du needle spiking est la quasi absence de sensation. L’aiguille de la seringue peut être très fine et la victime ne rien ressentir sur le moment. C’est pour cela qu’il faut demeurer alerte, et contacter une aide médicale dès le moindre symptôme suspect.
Plus d’informations sont disponibles dans le rapport du Parlement du Royaume-Uni.