Lors d’un briefing de presse jeudi, Gerry Rice, porte-parole du FMI, a répondu aux questions concernant les visites du FMI dans plusieurs pays ces derniers temps, notamment la Tunisie et le Liban.
Une journaliste de l’Agence France Presse a demandé plus d’informations sur la position du FMI concernant ces deux pays. Gerry Rice a répondu concernant la Tunisie: “Sur la Tunisie, je n’ai pas grand-chose à dire. Comme dans le cas du Liban, nous sommes désireux de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir la Tunisie. Nous l’avons soutenue ces derniers temps, notamment par un financement d’urgence pendant la pandémie. Nous voulons à nouveau soutenir la Tunisie autant que nous le pouvons et nous nous engageons étroitement dans cette direction. Nous serons peut-être en mesure de vous en dire un peu plus après le briefing”.
Dans un communiqué publié mercredi, la délégation du FMI a remercié la présidente du gouvernement et les ministres présents à la réunion. Ils proposent des solutions à la crise liée à la guerre russo-ukrainienne et à la pandémie: “Le FMI considère qu’une réduction consciencieuse du déficit budgétaire par une réforme fiscale équitable, un contrôle strict de la masse salariale du secteur public, des subventions mieux ciblées et des réformes profondes des entreprises publiques sont nécessaires pour rétablir la stabilité macroéconomique, ainsi que pour améliorer l’efficacité des entreprises publiques et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne. Les initiatives visant à renforcer la concurrence et le climat des affaires sont également essentielles pour libérer le potentiel de croissance et de création d’emplois du pays”.