L’édition 2021 de MEDRH est placée sous le signe du Coping Capacity. Lorsque l’on demande à Hamadi Chellouf, cofondateur et coprésident de MEDRH, à quoi renvoie ce terme, il répond : “Le coping capacity est toute la capacité de l’entreprise et des moyens humains à résister à tous les phénomènes, à continuer de se développer, d’exister et à développer les compétences, le chiffres d’affaires et la rentabilité de l’entreprise.” Cela renvoie aux notions de résilience et aussi d’agilité managériale.
Le marché du travail est en plein changement, avec la digitalisation et l’émergence de nouvelles compétences. Les jeunes actifs en quête de postes et les seniors qui veulent rester à jour se demandent comment demeurer compétent et productif dans un marché de plus en plus compétitif. D’après Chellouf : “La première des choses à savoir est que le diplôme universitaire donne l’accès aux compétences techniques. Ce qui fait la différence entre les candidats, ce sont les soft skills. Je conseille à tous les jeunes de développer leurs soft skills pour être compétitifs ou développer leur propre projet. Les côtés managérial, relationnel, communication, résistance, agilité, doivent être développés dans un cadre global”.
Les moyens sont nombreux pour développer ses soft skills. “Aujourd’hui, avec Internet, toutes les connaissances sont accessibles. Nous avons également en Tunisie des cabinets spécialisés qui sont au top niveau dans ce domaine. Il existe des formations, des cours en ligne, sans oublier les centres affiliés à l’Etat comme l’ANETI. La personne qui veut apprendre n’a aucune excuse. Tout est là. Cela dépend de la volonté de l’apprenant, s’il veut apprendre ou pas”.