Une convention-cadre de partenariat a été signée jeudi entre le ministère de la femme, de la famille et des séniors et le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche Cawtar.
Cette convention vise la mise en place d’un programme commun sur les plans national et régional dans les domaines d’autonomisation économique et sociale des femmes et la lutte contre les différentes formes de discrimination et de violence contre la femme.
Contactée par Managers, la directrice exécutive du centre Cawtar, Soukeina Bouraoui, a évoqué les projets du centre en mettant en relief leur importance, dont celui d’innovation sociale dans le secteur de l’industrie alimentaire dans la région de la Méditerranée.
“On n’est pas une petite association tunisienne locale, mais plutôt une institution régionale basée à Tunis qui a un conseil d’administration, et le gouvernement tunisien est parmi les membres de son conseil d’administration représenté par le ministère de la femme”, souligne Soukeina Bouraoui.
“Nous avons conclu une convention-cadre qui, comme son nom l’indique, encadre plusieurs activités que Cawtar pense faire en partenariat avec le ministère”, ajoute-t-elle.
Deux nouveaux projets en cours d’exécution
Le centre Cawtar se penchera sur la coordination avec le ministère pour la réalisation des programmes fixés et la participation aux activités et sessions de formation ainsi que l’échange des visites de travail.
“Le Cawtar sera un des acteurs d’exécution du programme national de l’entrepreneuriat féminin et l’investissement sensible au genre Raïdet. On mobilise, par ailleurs, d’autres projets de développement pour les femmes. Parmi ces projets où on collabore avec le minsitère de la femme, un projet me tient beaucoup à coeur : comment porter meilleure assistance aux services rendus aux femmes portant des handicaps lorsqu’elles sont malvoyantes ou malentendantes.
Ces femmes sont celles qui ont été victimes de violence en période de Covid-19”, explique Bouraoui.
“On va travailler en articulant notre projet InnovAgro avec celui du ministère, Raïdet. C’est un projet financé par l’UE, ciblant 5 autres pays de la région ; la Jordanie, le Maroc, l’Italie, l’Egypte et le Liban, dans le but d’apporter des innovations dans l’agriculture”, souligne la directrice.
Le ministère s’engage, selon cette convention, à échanger les recherches et les rapports relatifs aux statistiques traitant le développement de la situation de la femme et le résultat des recherches et études des activités mixtes, ainsi que la facilitation de la coopération dans le domaine de l’autonomisation économique et sociale des femmes.