La crise du Covid-19 en Tunisie à eu des très grandes répercussions néfastes sur le plan économique et social, avec un repli de croissance et une augmentation du chômage et de la pauvreté.
Néanmoins, il y a un domaine où le Coronavirus a joué un rôle positif et un catalyseur de développement. C’est dans le domaine du digital.
En effet, le télétravail, le E-commerce, le paiement en ligne, les télédéclarations pour la Cnss ou les impôts sont des conséquences de cette crise sanitaire.
Et il faudra l’avouer que plusieurs institutions publiques comme la Steg, la Poste, la Cnss ou les recettes des finances, ainsi que plusieurs entreprises comme les banques, les plateformes de commerce et les entreprises du secteur informatique ont fait une avancée importante, et ont déployé plusieurs services.
Pour aboutir à de réels services en ligne
Je citerai seulement 3 grandes applications qui ont facilité la vie à des millions de tunisiens: la plateforme Evax pour l’inscription dans la campagne de vaccination, l’inscription en ligne pour les élèves et les étudiants et enfin la plateforme pour les aides sociales.
Toutefois, plusieurs utilisateurs ont relevé la difficulté d’accès à ces plateformes, la lenteur et parfois l’absence de service.
Il ne s’agit nullement des applications elles-mêmes, mais simplement un problème de dimensionnement de l’infrastructure.
En effet les plateformes matérielles et logicielles n’ont pas été conçues et dimensionnées pour un usage intensif et à grande échelle.
Parfois, il s’agit même de plate-forme expérimentale ou provisoire.
Hormis quelques plate-formes comme celles de la Cnss, de l’enseignement supérieur hébergé au CCK ou des impôts, toutes les autres infrastructures doivent être repensés et redimensionnés à la lumière du nouveau contexte ― surtout lorsqu’on déploie des applications pour le très large public.